Les États-Unis assurent la médiation entre ‘Israël’ et l’Arabie saoudite dans les négociations sur les accords économiques et sécuritaires entre les deux parties, a rapporté le lundi 6 juin le Wall Street Journal.
‘Israël’ et l’Arabie saoudite n’ont toujours pas officialisé la normalisation de leurs relations diplomatiques.
Selon le journal américain cité par les médias israéliens, « dans le cadre des pourparlers, Israël et l’Arabie saoudite discutent de l’établissement de relations commerciales, de la formulation d’arrangements sécuritaires et de l’approbation du survol des avions en provenance d’Israël au-dessus de l’Arabie saoudite ».
En outre, ils discutent de l’octroi du contrôle stratégique total des îles de la mer Rouge à l’État du Golfe.
Les sources impliquées dans les négociations ont également indiqué que l’entrée d’un certain nombre d’hommes d’affaires israéliens dans la capitale Riyad avait été approuvée, dans le cadre des tentatives d’approfondir les relations économiques entre les deux pays.
Il y a environ trois mois, les médias saoudiens ont publié des extraits d’une interview accordée par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane au magazine américain Atlantic.
A la question de savoir si la normalisation des relations avec ‘Israël’ est proche, Ben-Salman a répondu: « Nous ne voyons pas Israël comme un ennemi. Nous le voyons comme un allié potentiel et il y a de nombreux intérêts qui peuvent être réalisés ensemble. »
La Maison-Blanche défend le projet de Biden de se rendre en Arabie
Entre-temps, la Maison-Blanche a défendu le projet de visite de Joe Biden au prince saoudien Mohammed ben Salmane, en dépit des conclusions du renseignement américain selon lesquelles il a « validé » l’assassinat du journaliste dissident Jamal Khashoggi.
« Ce voyage en Israël et en Arabie saoudite – lorsqu’il aura lieu – interviendra dans le contexte d’importants objectifs pour le peuple américain dans la région du Moyen-Orient », a jugé auprès de journalistes la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre.
« Si [Joe Biden] décide que c’est dans l’intérêt des États-Unis de nouer contact avec un dirigeant étranger et que ce contact peut apporter des résultats, alors il le fera », a-t-elle ajouté.
La monarchie pétrolière « a été un partenaire stratégique pendant près de 80 ans. Il est indubitable que d’importants intérêts [américains] sont liés à l’Arabie saoudite », a-t-elle encore dit.