Le gouverneur de l’État d’Ekiti du Nigéria a demandé au tribunal fédéral de ce pays de sanctionner ceux qui s’opposent à l’application de la décision du tribunal qui a ordonné la libération du chef du Mouvement islamique du Nigeria (MIN), a-t-on appris du site d’information Daily Post — Nigeria News, rapporte le site iranien francophone PressTV.
« Les forces de sécurité doivent libérer immédiatement le cheikh Zakzaky », a martelé cette autorité nigériane tout en saluant l’ordre émis par le tribunal nigérian de la libération du chef spirituel de la communauté musulmane chiite.
« La poursuite de la détention de cheikh Zakzaky constitue une violation flagrante des droits de l’homme », a affirmé le Mouvement islamique du Nigeria (MIN), siégé dans la province d’Adamawa.
Et ce alors que les manifestations pacifiques organisées par les sympathisants du MIN contre l’armée et les forces de sécurité se sont multipliées dans la ville de Youla dans la province d’Adamawa, dans l’est du Nigeria.
Le Mouvement islamique du Nigeria avait auparavant précisé que la libération du leader des chiites nigérians et de sa famille était ordonnée par un décret judiciaire. Or, les instances de sécurité de ce pays continuent à l’entraver.
D’après l’annonce officielle du tribunal nigérian, la police du pays est tenue de préparer la libération du cheikh Zakzaky et son épouse.
Le 14 décembre 2015, l’armée nigériane a arrêté cheikh Zakzaky et son épouse après avoir réprimé par le sang une procession religieuse, faisant des centaines de morts et blessés parmi les fidèles.
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