Quelques 450 hommes armés sont arrivés en Ukraine en provenance du gouvernorat d’Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie, pour combattre les forces russes dans ce pays.
Selon l’agence russe Sputnik, des sources proches lui ont fait part que des chefs de l’organisation Hayat Tahrir al-Cham qui est la vitrine actuelle du front al-Nosra, la branche armée d’al-Qaida en Syrie ont organisé au début de la semaine passée une série de réunions avec des chefs de plusieurs milices dont le Parti islamique du Turkestan, Ansar al-Tawhid et Hourras Eddine. Il leur a été permis d’autoriser à certains spécimens de leurs miliciens de se rendre en Ukraine en passant par le territoire turc.
La plupart de ces miliciens sont dans les groupes auxquels ils appartiennent des cadres qui ont des antécédents de problèmes avec les dirigeants de HTC. Ils avaient récemment fait l’objet de graves harcèlements, allant jusqu’à l’emprisonnement et des menaces de châtiment, avant que cette opportunité ne se présente comme un règlement qui convient aux deux parties. Car cette occasion permet à HTC et Cie de se débarrasser d’eux en les envoyant combattre en Ukraine.
En même temps, ils pourraient avoir une nouvelle chance et percevoir des émoluments pour leur contribution. Les salaires pourraient atteindre les 1200 à 1500 dollars par mois, selon certaines sources.
Des sources ont indiqué Sputnic arabic que 150 des 450 miliciens sont d’origine française, belge, chinoise, marocaine, tunisienne, tchétchène et britannique. Alors que les 300 autres sont des Syriens originaires des deux gouvernorats d’Idleb et d’Alep.
La plupart de ces derniers combattent dans les rangs de HTC et d’Ansar al-Tawhid , mais un petit nombre appartiennent au Faylaq al-Cham et au Front national de libération pro trucs.
Ils sont arrivés en Ukraine, dans la nuit du dimanche 6 mars, indique Sputnik, c’est-à-dire trois jours après leur départ le jeudi 4 mars.
Les miliciens avaient été acheminés ce jour-là à la région syrienne frontalière de Kherbet Joz puis vers les territoires turcs où ils ont été rassemblés sous la supervision de personnes influentes qui selon Sputnik semblent faire partie des renseignements turcs.
Depuis qu’ils sont arrivés en Ukraine, les contacts avec eux ont été rompus et personne ne sait vers quelles régions ils vont être expédiés, ont conclu les sources pour l’agence russe.
Source: Médias