Les négociations à Vienne pour relancer l’accord sur le nucléaire iranien ont atteint un stade «critique» et quelques questions «importantes» restent à régler, a estimé le mercredi 23 février le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian.
«Les pourparlers sont à un stade critique et important», a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères après une rencontre avec son homologue omanais, Badr al-Busaidi, en visite à Téhéran.
«Nous espérons que quelques questions sensibles et importantes seront résolues dans les jours à venir avec réalisme par la partie occidentale», a ajouté M.Abdollahian.
Se disant «optimiste», Hossein Abdollahian a toutefois insisté sur le fait que l’Iran n’allait pas abandonner ses «lignes rouges» dans les négociations, sans plus de précisions.
À Vienne, les discussions visent à sauver l’accord de 2015 censé garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien.
Cet accord conclu entre l’Iran, les cinq membres permanents du conseil de sécurité de l’ONU (États-Unis, Chine, France, Royaume-Uni et Russie) plus l’Allemagne, avait permis la levée de sanctions économiques internationales contre Téhéran en échange de strictes limites à son programme nucléaire.
Les États-Unis se sont retirés de l’accord en 2018 sous la présidence de Donald Trump, et ont rétabli leurs sanctions. En riposte, Téhéran s’est largement affranchi des restrictions à ses activités nucléaires.
Les négociations se déroulent désormais entre les parties encore membres de l’accord, avec la participation indirecte des États-Unis qui ne négocient pas face-à-face avec l’Iran.
Ces derniers jours, les États-Unis, l’Allemagne, la France ou encore l’Iran ont fait état d’avancées dans les négociations.
Source: Avec AFP