Un haut responsable sécuritaire iranien a appelé, le mardi 15 février, à « vérifier et établir des garanties » pour permettre la conclusion d’un « bon accord » à Vienne sur le nucléaire iranien.
« Vérifier et établir des garanties fait partie intégrante d’un bon accord », a déclaré sur Twitter le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien Ali Chamkhani.
L’Iran exige entre autres que soit garantie la réintégration pérenne des Etats-Unis à l’accord signé en 2015, que Washington a quitté unilatéralement en 2018 sous la présidence de Donald Trump en réimposant des sanctions américaines contre Téhéran.
« La malhonnêteté américaine avérée est la menace la plus grave pour tout accord », a assuré M. Chamkhani, ajoutant que « la véritable levée de sanctions signifie que l’Iran pourra bénéficier d’avantages économiques crédibles et durables. »
Signé en 2015 par l’Iran, la Grande-Bretagne, la Chine, la France, l’Allemagne et la Russie, et les Etats-Unis, l’accord sur le nucléaire iranien prévoyait un allègement des sanctions imposées à Téhéran en échange de restrictions sur son programme nucléaire.
Mais avec le rétablissement des sanctions américaines, l’Iran est revenu sur ses engagements. Depuis fin novembre, des pourparlers à Vienne impliquant directement les signataires restants et indirectement Washington tentent de sauver l’accord.
Un accord est « à portée de main », à condition que les parties américaine et européenne « soient sérieuses » dans leur désir de revenir au plein respect du texte, a affirmé lundi le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.
Lundi également, le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, a tweeté « croire fermement qu’un accord est en vue » après un appel avec M. Amir Abdollahian.
En visite à Téhéran, le ministre irlandais des Affaires étrangères et de la Défense, Simon Coveney, a affirmé que les parties occidentales à l’accord étaient « profondément déterminées à faire en sorte que cela fonctionne ».
Le ministre irlandais agit en tant que facilitateur pour la résolution 2231 approuvant l’accord de 2015, connu officiellement sous le nom de Plan d’action global conjoint ou JCPOA.
Source: Avec AFP