La corvette lance-missiles russe Soverchenny destinée à lutter contre les bâtiments de surface et les sous-marins, ainsi qu’à assurer l’appui d’artillerie des opérations de débarquement a entamé ses essais en mer.
La nouvelle corvette lance-missiles russe Soverchenny (Parfait, en russe) a pris le large pour entamer des essais de certification, a annoncé lundi à Vladivostok Vladimir Matveïev, chef du service de presse de la Flotte russe du Pacifique.
« L’équipage du navire et les représentants des chantiers navals testeront les systèmes et les mécanismes de la corvette en mer. Ils vérifieront notamment le fonctionnement des moteurs, du gouvernail, des systèmes de liaison, de détection et de navigation, ainsi que des dispositifs d’ancrage », a indiqué M. Matveïev.
Construite aux chantiers navals de l’Amour (ASZ) pour la Flotte du Pacifique, la corvette lance-missiles Soverchenny est un navire du projet 20380. Ce navire polyvalent de la Marine littorale est destiné à lutter contre les bâtiments de surface et les sous-marins, ainsi qu’à assurer l’appui d’artillerie des opérations de débarquement.
Longue de 100 m, la corvette a un déplacement d’eau de 2 220 tonnes et a une autonomie de 4 000 milles. La Soverchenny est équipée de systèmes de missiles antinavires Ouran, de missiles surface-air Redout, de torpilles, de lance-roquettes, de mitrailleuses et de systèmes puissants de guerre électronique. Elle dispose d’une hélisurface avec hangar pour un hélicoptère de lutte anti-sous-marine Kamov Ka-27.
Le port de Mourmansk accueille le fleuron des garde-côtes russes
Après une mission dans l’Atlantique, le Poliarnaïa Zvezda (Étoile polaire) disposant à son bord d’équipements dernier cri est arrivé à Mourmansk, important port russe en mer de Barents.
Le navire de la Garde côtière russe Poliarnaïa Zvezda a accosté à Mourmansk, son port d’attache et la plus grande ville du monde au nord du cercle polaire arctique. Ce bâtiment, unique en son genre, a ainsi terminé sa première mission interrégionale qui a duré près de deux semaines. Parti le 17 janvier du port de Saint-Pétersbourg, le navire a mené au cours de son passage dans l’Atlantique des manœuvres militaires et divers exercices.
« Dans des conditions météorologiques défavorables en Atlantique du nord, l’équipage a fait preuve d’un haut niveau d’entrainement, les systèmes du vaisseau, quant à eux, ont confirmé leur stabilité », lit-on dans un communiqué diffusé par le service de presse du Service fédéral de sécurité (FSB) de la région arctique.
Comme l’indique en outre le FSB, le navire a suscité un intérêt particulier de la part de la flotte et de l’aviation de l’Otan.
Construit à l’usine russe de Zélénodolsk, le Poliarnaïa Zvezda n’a pas d’analogues dans le monde, observe le document. « Il incarne toutes les avancées de la science et de la technologie russes », explique le FSB.
Le navire de la Garde côtière est destiné à accomplir toute une série de tâches spéciales. Il s’agit notamment de « patrouiller les zones maritimes et océaniques éloignées, protéger les intérêts de la Russie dans la zone économique exclusive et sur le plateau continental, contrer la menace terroriste sur les sites économiques maritimes, participer aux opérations de sauvetage et lutter contre les incendies ».
L’«Étoile polaire » se distingue en outre par sa navigabilité illimitée et le fait qu’il puisse couvrir une distance de 12 000 milles nautiques. Disposant d’une période d’autonomie de deux mois, le navire fait aussi office de brise-glace, puisqu’il peut venir à bout d’une couche de glace de 80 centimètres d’épaisseur. « Ces particularités permettront d’augmenter considérablement l’efficacité de ses activités qui consistent à sécuriser les frontières dans l’Arctique de l’Ouest », résume le communiqué.
Le bâtiment est doté d’un système d’artillerie et de puissantes mitrailleuses. Il dispose à son bord d’une plate-forme pour hélicoptères et est équipé d’appareils de communication et de navigation dernier cri.
Source: Avec Sputnik