Environ 100 membres de l’armée américaine ont pris part à une forme d' »activité extrémiste interdite » durant l’année écoulée, a annoncé le Pentagone lundi 20 décembre en présentant ses nouvelles directives à l’intention des militaires.
Le chef du Pentagone Lloyd Austin avait ordonné en février dernier un examen des politiques du Pentagone en matière de lutte contre l’extrémisme dans ses rangs.
L’annonce était intervenue après la révélation de la participation de dizaines d’anciens militaires à l’assaut contre le Capitole le 6 janvier, lors duquel des milliers de partisans de Donald Trump s’étaient rués vers le Congrès pour empêcher les élus américains de certifier la victoire de Joe Biden à la présidentielle.
« L’écrasante majorité des hommes et femmes du ministère de la Défense servent ce pays avec honneur et intégrité », a déclaré Lloyd Austin, cité par un communiqué accompagnant le rapport d’un groupe de travail sur la lutte contre l’extrémisme.
« Ils respectent le serment qu’ils ont prêté de soutenir et défendre la Constitution des Etats-Unis », a-t-il ajouté. « Nous pensons que seul un très petit nombre de personnes violent ce serment en prenant part à des activités extrémistes. »
« Environ 100 » membres de l’armée américaine en service actif ou de réserve ont eu des activités extrémistes interdites au cours de l’année écoulée, selon le porte-parole du Pentagone John Kirby.
Il n’a pas précisé le type d’activités auquel ils s’étaient livrés mais a cité le fait de prôner le renversement du gouvernement ou le « terrorisme intérieur » comme exemples de pratiques interdites.
Dans ses nouvelles directives, le groupe de travail ne mentionne pas de groupes extrémistes spécifiques.
Parmi ses recommandations figure une formation accrue des militaires sur ce qui constitue une activité extrémiste interdite.
« Cela inclut notamment des consignes sur les réseaux sociaux, ce qui est autorisé ou non », a dit John Kirby.
Source: Avec AFP