La Knesset israélienne a approuvé le lundi 13 décembre, un ensemble de lois militaires qui nuisent aux prisonniers palestiniens et aux détenus politiques dans les prisons de l’occupation ainsi qu’à tous les Palestiniens vivant dans les territoires occupés en 1948.
Force est de constater que ces lois n’auraient pu passer sans le soutien des députés arabes, appellation donnée aux autochtones palestiniens, notamment ceux de la Liste arabe unie qui a fait défection de la Liste unifiée et a rejoint la coalition gouvernementale israélienne actuelle.
En vertu de la première loi, l’autorité pénitentiaire israélienne sera renforcée par des soldats qui détiendront de nouveaux pouvoirs pour abuser et persecuter des prisonniers palestiniens.
Cette loi a été votée à une majorité de 60 membres contre 59. Parmi les députés arabes, ceux de la Liste arabe unie qui comprend 4 élus et ont fait partie des premiers. Mais ceux de la Liste unifiée ont fait partie des seconds et l’ont rejetée.
Quant à la deuxième loi, elle permet à l’armée israélienne d’envoyer des unités à la police et aux forces de sécurité israéliennes pour les renforcer dans des missions que les autorités d’occupation appellent des « objectifs de sécurité nationale ».
La troisième loi aussi dangereuse permet à la police et à l’armée israélienne d’entrer par effraction dans les maisons en leur accordant les pleins pouvoirs de les fouiller, sans aucune ordonnance judiciaire préalable. Présentée sous le couvert de « lutte contre la violence et le crime, elle vise spécifiquement les maisons des Palestiniens de 48. Cette loi également adoptée à une majorité de 60 voix contre 58, n’avait jamais été adoptée auparavant, malgré les tentatives des gouvernements qui s’étaient succédés en raison d’une forte opposition, car elle porte atteinte et viole les droits fondamentaux.
Cette fois-ci, elle a pu passer grâce au soutien des députés palestiniens de la Liste arabe unie et les élus du parti Meretz.
Source: Médias