L’absence de volonté américaine de lever toutes les sanctions qui pèsent sur l’Iran constitue le principal obstacle à la relance de l’accord conclu en 2015 sur le programme nucléaire de Téhéran, a déclaré ce lundi 6 décembre un haut diplomate iranien cité par plusieurs médias iraniens.
Les discussions indirectes entre les États-Unis et l’Iran pour sauver l’accord conclu à Vienne ont été interrompues vendredi et reprendront la semaine prochaine.
« Il est évident que les réticences de Washington à renoncer aux sanctions sont le principal obstacle à l’avancée des discussions », a déclaré ce diplomate dont l’identité n’a pas dévoilée.
« Nous pensons qu’un accord est à portée de main si le gouvernement américain cesse d’exercer cette pression maximale et que les Européens font preuve de flexibilité et de volonté politique dans les discussions. »
Ajournées en juin dans la foulée de l’élection présidentielle iranienne, les discussions entamées en avril dernier pour ramener les Etats-Unis et l’Iran dans l’accord de 2015 ont repris en début de semaine à Vienne, la capitale autrichienne.
Les puissances occidentales répètent que le temps presse pour relancer le Plan d’action global commun (PAGC, ou JCPOA en anglais) que l’ancien président américain Donald Trump a abandonné en 2018, rétablissant les sanctions américaines contre l’Iran, plongeant dans le désarroi les parties toujours prenantes de l’accord et provoquant la colère de Téhéran, qui s’affranchit depuis lors par étapes des termes du pacte.
Source: Avec Reuters