Un test de la défense aérienne iranienne samedi dans la région de Natanz, dans le centre de l’Iran, a provoqué une explosion entendue à une vingtaine de kilomètres du complexe nucléaire Chahid Ahmadi-Rochan, selon un responsable militaire et des médias locaux.
« Il y a une heure, l’un des systèmes de missiles de la région a été testé pour évaluer l’état de préparation sur le terrain, et il n’y a rien à craindre », a déclaré le porte-parole de l’armée Amir Tarikhani à la télévision d’État.
Un « missile défensif a été tiré dans le but de tester une réaction rapide à une éventuelle attaque », a précisé Iribnews, le site de la télévision.
L’explosion a été entendue dans le ciel de la ville de Badroud, à 20 kilomètres de la centrale nucléaire, d’après l’agence de presse officielle Irna.
« Les habitants de Badroud ont entendu le bruit et ont vu une lumière provenant d’un objet qui venait d’exploser dans le ciel de la ville. »
Ce test militaire de l’armée iranienne survient alors que les pourparlers à lever les sanctions US contre l’Iran ont débouché, le vendredi 3 décembre au bout de 4 jours, sur la remise par la délégation iranienne conduite par Bagheri-Kani (représentant iranien) sur deux documents distincts l’un lié à la levée de l’embargo anti Iran l’autre au retour iranien à ses engagements nucléaires.
Les Européens ont quitté Vienne pour leur capitale respective afin de mener des consultations.
L’Iran évoque aussi un troisième document dont le contenu reste secret, mais qui stipulerait la poursuite du programme nucléaire tout en approfondissant les coopérations avec l’Asie si les exigences iraniennes ne sont pas satisfaites.
Jeudi, le chef du Mossad a menacé l’Iran en promettant qu’il ne laisserait pas les Iraniens acquérir la bombe atomique.
Le négociateur en chef iranien Bagheri-Kani a juré, le samedi 4 novembre à l’antenne d’Al-Jazeera, qu’une frappe israélienne contre l’Iran est une illusion dans laquelle l’entité israélienne patauge depuis longtemps.
Sources: PressTV+AFP