L’Assemblée nationale des Nations unies a voté, jeudi 14 octobre, pour réintégrer les Etats-Unis au Conseil des droits de l’homme (CDH), plus de trois ans après que la présidence de l’ancien président américain Donald Trump a quitté l’organe onusien en dénonçant un parti pris contre ‘Israël’ et un manque de réformes.
Les Etats-Unis, qui n’avaient pas de rival pour intégrer le Conseil composé de 47 membres, ont reçu 168 voix favorables lors du vote secret organisé à l’Assemblée, où siègent 193 pays membres.
Son mandat de trois ans débutera le 1er janvier prochain, laissant imaginer de possibles querelles avec la Chine et la Russie qui ont intégré cette année le CDH.
A son arrivée à la Maison blanche en janvier dernier, Joe Biden et son administration ont reproché sans retenue à la Chine ses agissements à Hong Kong, dans le Xinjiang et à Taiwan, et critiqué la Russie.
L’ambassadrice américaine à l’Onu, Linda Thomas-Greenfield a indiqué que les Etats-Unis allaient aussi s’opposer “à l’attention disproportionnée du Conseil sur Israël”, a rapporté Reuters.
Les candidats du CDH sont élus par groupes géographiques à des fins d’équité. Le vote de jeudi pour élire 13 nouveaux membres et réélire cinq membres s’est déroulé sans candidatures rivales.
Ont aussi été élus le Kazakhstan, la Gambie, le Bénin, le Qatar, les Emirats arabes unis, la Malaisie, le Paraguay, le Honduras, le Luxembourg, la Finlande, le Monténégro et la Lituanie. Ont été confirmés membres le Cameroun, l’Érythrée, la Somalie, l’Inde et l’Argentine.