Le Tribunal militaire au Liban a condamné à la prison 3 personnes reconnues coupables de coopération et de normalisation avec l’entité sioniste.
Selon l’Agence nationale de presse libanaise ANI, le premier condamné est le frère d’Ashraf Rifi, l’ex-ministre libanais de la Justice et ancien directeur général de la Sécurité intérieure.
L’accusé Jamal Ahmad Rifi est un médecin résidant en Australie.
Il a été condamné par contumace à 10 ans de prison avec travaux forcés, pour le crime de « normalisation avec Israël ».
Le deuxième verdict a infligé une peine de 5 ans de prison avec travaux forcés à Amin Mohammad Mari Baydoun, qui détient la nationalité américaine, pour collaboration avec l’occupation israélienne. Il a été arrêté le mois de juin dernier à l’aéroport de Beyrouth.
Le troisième condamné, Marc Charbel Tanios doit purger deux ans de prison avec travaux forcés pour avoir communiqué avec l’occupation israélienne. Il a échangé des courriels avec l’armée israélienne lui proposant ses bons offices.
Après l’annonce du verdict, l’ancien ministre libanais de la Justice, Ashraf Rifi, a accusé le tribunal d’être « politisé ».
Sur Twitter, il a qualifié son frère de militant pour la Palestine.
« Il ne marchande pas avec elle comme vous le faites avec votre opposition », a-t-il écrit.
Proche du courant du Futur du clan des Hariri, Ashraf Rifi est un adversaire farouche à la résistance. Ilparticipe activement dans ses prise de position aux accusations mensongères proférées contre le Hezbollah.
Selon le journal libanais al-Akhbar, son frère Jamal Rifi est membre du conseil d’administration d’une société australienne d’aides médicales qui a été fondée par Ron Finkel, un membre de la communauté juive qui préside aussi Hadassah Australia, fondation amie de l’hôpital israélien Hadassah à Jérusalem occupée.
Baptisée Project Rozana, cette société s’occupe des enfants palestiniens malades qui ont besoin d’hospitalisation et qui sont transférés vers les hôpitaux israéliens, notamment celui de Hadassah.
Usant d’une couverture humanitaire, ses activités occultent les assassinats d’enfants perpétrés par Israël. Durant la dernière confrontation entre les factions palestiniennes et l’armée israélienne le mois de mai dernier, 66 enfants palestiniens ont été tués dans les raids israéliens.
Source: Divers