Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a affirmé que la solution à deux Etats n’était pas applicable actuellement.
C’est ce qui ressort d’une allocution prononcée, le lundi 12 juillet, par Lapid, lors d’une réunion officielle du Conseil des Affaires étrangère relevant de l’Union européenne, tenue dans la capitale belge Bruxelles, selon un communiqué du département israélien des AE.
Concernant la normalisation entre ‘Israël’ et certains pays arabes, le ministre israélien a déclaré : « Il y a 10 jours, nous avons inauguré notre ambassade à Abou Dhabi. Nous avons posé les jalons d’une nouvelle paix avec le monde arabe ».
Et d’ajouter : « Je souhaite qu’on ouvrira dans quelques semaines une ambassade au Maroc, une au Bahreïn puis une autre au Soudan ».
Lapid a poursuivi : « J’ai rencontré la semaine dernière le ministre jordanien des Affaires étrangères (Aymen Al-Safadi) et nous avons convenu de signer des accords liés au commerce et à la vente de l’eau ».
Il a qualifié sa rencontre avec son homologue égyptien, Sameh Shoukry d' »excellente », considérant qu' »une bonne chose » était en train de se produire entre Israël et « les pays modérés dans le monde arabe ».
Et d’affirmer qu’il œuvrait à élargir « le cercle de la paix » à d’autres pays. « Nous avons besoin que ce cercle englobe les Palestiniens en fin de compte », a-t-il noté.
Le ministre israélien a toutefois signalé que malgré son soutien à la solution à deux Etats, cette solution demeure inapplicable actuellement ».
« S’il y a un Etat palestinien, il doit être démocratique et pacifiste… On ne peut pas nous demander de construire avec nos propres mains une menace supplémentaire à notre existence », a-t-il conclu.
Source: Avec Anadolu