Un porte-parole du centre de lutte contre le terrorisme dans la région du Kurdistan d’Irak a démenti dans un communiqué l’implication d’officiers kurdes dans l’assassinat de l’ex-chef de la force al-Qods du corps des gardiens de la révolution iranienne le général Qassem Soleimani.
Cette information a été véhiculée dans un reportage de presse publié par le quotidien britannique Daily Mail. Celui avance que des agents kurdes portant l’uniforme de bagagiste se trouvaient à l’aéroport international de Bagdad où l’avion du général Soleimani venait d’atterrir, pour « s’assurer de son identité ».
« Le rapport a fait référence d’une manière indirecte à la participation d’officiers kurdes dans le dossier de l’assassinat du général Qassem Soleimani et dans un autre endroit il cite le nom de la fondation de lutte contre le terrorisme du Kurdistan d’Irak », déplore cette dernière dans un communiqué.
Le communiqué a nié « toute connaissance ou participation de nos forces à de telles opérations, et si le rapport fait allusion à une autre partie, elles doivent répondre par elles-mêmes, d’autant plus que nous ne connaissons aucune de leurs activités alors qu’elles sont en dehors des institutions de la province du Kurdistan. »
« Le général Qassem Soleimani était un ami proche du défunt de la nation, le président oncle Jalal (Jalal Talabani, ndlr), et les forces antiterroristes étaient depuis de nombreuses années dans la tranchée de lutte contre le terrorisme. La région du Kurdistan a perdu un ami historique et l’Union du Kurdistan a perdu un ami de longue date au profit du défunt de la nation, le président oncle Jalal », a-t-il ajouté.
Le général Soleimani est tombé en martyr le 3 janvier 2020 dans un raid à proximité de l’aéroport de Bagdad, au cours duquel un drone américain a bombardé son convoi alors qu’il venait d’arriver de la capitale syrienne. Ont succombé avec lui le numéro deux du Hachd al-Chaabi irakien, Abou Mahdi al-Mohandes, ainsi que de 10 de leurs compagnons iraniens et irakiens.
Source: Médias