217 arrestations, 6 policiers blessés, de la marijuana dans les rues, des vitrines brisées et des grenades lacrymogènes: les rues de Washington ont été le théâtre de scènes d’émeutes vendredi, lorsque plusieurs centaines de manifestants anti-Trump ont violemment affronté la police, en marge de l’investiture du président américain.
Le visage masqué d’un foulard noir, encapuchonnés ou portant des masques à gaz, entre 500 et 1 000 personnes ont brisé des vitrines et lancé des projectiles en direction de la police en tenue anti-émeute sur K Street, une artère située à quelques encablures de la Maison Blanche.
Les quelque 200 policiers qui ont essuyé des jets de pierres et de briques ont tenté de les disperser en tirant plusieurs dizaines de grenades lacrymogènes. Suite à ces affrontements, 6 policiers ont été blessés.
« Quatre ans de combat », pouvait-on lire sur la pancarte brandie par une manifestante masquée, en référence au mandat à venir de Donald Trump, devenu quelques heures plus tôt le 45e président des États-Unis.
Le reste des marches et rassemblements qui ont émaillé la journée d’investiture présidentielle à Washington se sont déroulés dans le calme, si ce n’est quelques invectives verbales entre partisans des deux camps.
Les opposants au président américain élu Donald Trump à Washington ont distribué des cigarettes avec de la marijuana. Selon la chaîne de télévision Fox News, les manifestants plaidaient ainsi pour la légalisation de la marijuana non seulement dans le district fédéral, mais dans le pays entier.
Fin d’après-midi, la maire de Washington a affirmé, cité par l’AFP, que Washington était prêt pour d’éventuel « événements » dans la soirée.
Des manifestations contre le nouveau président ont également eu lieu dans d’autres villes américaines, à Chicago, New York et Atlanta.
À Chicago, des milliers de personnes ont défilé devant un vaste hôtel qui porte le nom de Trump. La manifestation a été pour l’essentiel pacifique, la police faisant état de heurts sans gravité qui ont entraîné deux arrestations.