Le mauvais sort s’abat sur ‘Israël’ qui se trouve face à un troisième évènement sécuritaire en trois jours.
Au lendemain de l’explosion d’un missile venu de Syrie, non loin du réacteur nucléaire de Dimona, dans le Néguev au sud de la Palestine occupée, c’est de l’ammoniac qui s’est échappé d’une usine de la baie de Haïfa, ont rapporté les médias israéliens, selon lesquels les équipes de pompiers œuvrent pour fermer la source de la fuite.
Ces médias ont constaté que ces travaux se font dans le plus grand secret politique, à distance et au moyen de systèmes d’informatique, a rapporté le site web de la télévision libanaise d’information al-Mayadeen Tv.
Tandis que le personnel de sauvetage surveille le périmètre du bâtiment pour s’assurer qu’il n’y avait aucun risque environnemental.
Pourquoi le missile syrien n’a pas été intercepté
Le jeudi 22 avril, une importante explosion qui a été entendue jusque dans la ville sainte d’al-Qods et à Bir as-Sabaa (Beersheba) a eu lieu à une trentaine de kilomètres du réacteur nucléaire israélien Dimona, situé dans le Néguev. Cette explosion serait due à un missile syrien qui se serait égaré, selon la version officielle israélienne, qui a aussi précisé que le missile syrien avait explosé dans l’air et non au sol.
Il n’a pu être intercepté par les systèmes anti aériens israéliens, a reconnu le ministre de la Sécurité Benny Gantz. Contredisant la version de l’armée israélienne selon laquelle il n’y a eu aucune tentative de l’intercepter.
« Un missile anti aérien de type SA-5 a été tiré et il a traversé la région. Il y a eu une tentative d’intercepter le missile mais elle n’a pas réussi », a-t-il affirmé le jeudi lors d’une conférence de presse.
Et de poursuivre : « nous continuons les investigations sur cet évènement. Dans la plupart des cas nos avons des résultats diversifiés. L’affaire est certes plus compliquée… nous allons continuer dans notre enquête ».
Le site Internet israélien Mako a pour sa part, indiqué que « malgré le lancement d’un missile intercepteur pour intercepter le missile syrien, celui-ci a pénétré dans l’espace aérien israélien et atteint Dimona », ajoutant que « l’armée israélienne examine la raison de l’échec du processus d’interception. »
Depuis quelques semaines les médias israéliens avaient fait état que les défenses aériennes autour de Dimona et jusqu’au port d’Eilat sur la mer Rouge avaient été renforcées par prévision d’une attaque probable via un missile de longue portée ou un drone, menée par des forces soutenues par l’Iran ou depuis le Yémen.
Celui qui sème le mal doit s’attendre à ce qu’il lui revienne
A noter aussi que le mercredi 21 avril, une importante explosion avait eu lieu dans une usine de fabrication de missiles et de fusées, Tomar, lors d’un essai selon cette dernière, dans la région de Ramla, au centre de la Palestine occupée, non loin de la ville sainte d’al-Qods occupée.
Un responsable du corps des gardiens de la révolution islamique en Iran a commenté cette explosion estimant que les Israéliens ont tout fait pour minimiser son ampleur.
« Les sionistes ont tout fait pour minimiser ce qui s’est passé (le mercredi 21 avril, ndlr) mais ils ont échoué. Des centaines de milliers ont entendu et vu l’explosion », a dit le général de brigade Mohammad Reza Naqdi, le coordinateur adjoint du CGRI dans une interview à la télévision d’État.
« Celui qui sème le mal, doit s’attendre à ce que ce mal lui revienne », a-t-il souligné.
Et d’ajouter : « Bien sûr, ces événements sont de petits défis par rapport à la situation politique et sociale et complexe à laquelle le régime sioniste est confronté aujourd’hui et l’absence de gouvernement ».
Selon lui, « Israël n’a pas d’avenir dans la région et ses dirigeants en sont conscients »
« Les Israéliens devraient vendre leurs biens et quitter la Palestine et la région avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il souligné.
Source: Divers