L’ambassadeur des Emirats aux USA, Yousef al-Otaiba, a exhorté Washington à corriger les « lacunes » de l’accord nucléaire iranien de 2015, rapporte Reuters.
Il a déclaré que les États-Unis étaient désormais « aux commandes » d’un possible changement, alors que Washington prévoit de réintégrer l’accord nucléaire, dont Donald Trump a retiré le pays.
« Il y a un effet de levier aujourd’hui que vous n’aviez pas en 2015, la région semble différente et la dynamique aussi », a-t-il estimé.
Parmi les « failles à corriger », il a mentionné la durée de l’accord et son incapacité à contrecarrer le programme de missiles iraniens.
L’Arabie a pour sa part déclaré que tout accord sur le nucléaire iranien doit être la première étape d’un processus diplomatique plus large devant également inclure les États du Golfe.
Les discussions pour sauver l’accord international sur le nucléaire iranien se sont achevées, jeudi 15 avril à Vienne, sur une « impression générale positive », selon la Russie.
Téhéran a cessé de respecter ses engagements en matière nucléaire après le retrait unilatéral en 2018 des États-Unis de Donald Trump de l’accord de Vienne et le rétablissement des sanctions américaines. Trump voulait obliger la République islamique à revenir à la table de négociations pour la pousser à inclure le programme balistique iranien dans le cadre de l’accord nucléaire. Ce que Téhéran refuse toujours estimant que ce programme est une garantie de sa défense.