Le chef de la délégation nationale de négociation, Mohammad Abdel Salam, a affirmé qu’il n’y avait pas de place aux demis solutions en ce qui concerne la situation humanitaire.
Il a écrit sur son compte twitter: « La réticence à séparer le dossier humanitaire des autres dossiers révèle le manque de sérieux pour parvenir à une solution pacifique globale et juste ».
Et M.Abdel Salam de souligner: « la ferme position de la délégation nationale qui refuse de soumettre le dossier humanitaire à aucune forme de chantage ».
Rappelons que des négociations intensives sont en cours à Mascate, capitale omanaise, dans l’espoir de trouver une solution diplomatique à la crise du Yémen.
Dans la foulée, Abdel Malek al-Ajari, un membre de la délégation de négociations de Sanaa, a déclaré que les États-Unis et les Nations unies avaient changé de cap.
Cité par le site d’information al-Khabar al-Yemeni, Abdel Malek al-Ajari a déclaré que le médiateur omanais avait fait part à la délégation de Sanaa du feu vert implicite de Martin Griffiths, émissaire spécial des Nations unies pour le Yémen, à la proposition du gouvernement de Sanaa concernant la distinction entre les questions humanitaires et les sujets d’ordre politiques et militaires.
« C’est la raison pour laquelle la délégation du gouvernement de Sanaa a accepté, après des mois, de revenir à la table du dialogue à Mascate », a-t-il ajouté.
Selon Abdel Malek al-Ajari, « Martin Griffiths, émissaire de l’ONU, et Timothy Lenderking, émissaire américain pour le Yémen, se trouvent actuellement à Riyad pour convaincre les dirigeants saoudiens de se soumettre à la proposition du gouvernement de Sanaa ».
Parmi les conditions posées par le gouvernement de Salut national du Yémen figurent la réouverture totale de l’aéroport de Sanaa et la possibilité de s’envoler, sans aucune restriction, à n’importe quelle destination ainsi que la levée du blocus imposé sur le port de Hodeïda et la cessation des attaques aériennes et terrestres de la coalition contre les régions yéménites.
Il existe également d’autres conditions que les émissaires des Nations unies et des États-Unis devraient confier aux dirigeants saoudiens.
Entre-temps, sur le terrain l’armée et les Comités populaires d’Ansarullah ont réussi à reprendre le contrôle de deux nouvelles régions à l’ouest de la province pétrolifère de Ma’rib (nord).
Des sources concordantes yéménites ont confié, le lundi 29 mars, à la chaîne de télévision libanaise al-Mayadeen que les combattants d’Ansarullah et de l’armée yéménite avaient repris le contrôle de Hama al-Zaab et Naqta Nakhla, à Sirwah, à l’ouest de la province de Ma’rib.
« Les forces yéménites ont également enregistré des progrès dans des parties de Sirwah et de Madgal (au nord-ouest de la province de Ma’rib).
La province de Maarib est, depuis deux mois, le théâtre d’intenses affrontements opposant les forces de Sanaa aux mercenaires de la coalition saoudienne. Les combattants yéménites se trouvent actuellement à quelques kilomètres de la ville de Ma’rib, chef-lieu de cette province.
Sources: AlMasirah + PressTV