« Nombreux » sont ceux en Arabie saoudite qui souhaitent une normalisation avec Israël, soutient l’ex-chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo dans un discours prévu lundi 1er mars lors de l’octroi d’un prix pour son « combat » contre l’e soi-disant antisémitisme.
Pompeo, secrétaire d’État durant la seconde partie de la présidence Trump, recevra le premier prix jamais décerné par le « Combat antisemitism movement » –un regroupement d’organisations sionistes.
Sous le mandat de M. Trump, les États-Unis ont notamment reconnu la ville d’AlQuds occupée comme capitale de l’entité sioniste et œuvré aux accords de normalisation entre ‘Israël’ et des pays arabes.
« Je ne pense pas qu’il y aura un seul (pays de plus) mais plusieurs autres. J’espère que le Royaume d’Arabie saoudite pourra faire son chemin et rejoindre les accords de normalisation. Je sais que nombreux sont ceux dans ce pays qui le veulent », soutient, dans une déclaration pré-enregistrée, M. Pompeo.
Dans son allocution, M. Pompeo fait aussi un rapprochement entre les accords de normalisation et l’assassinat en janvier 2020 du général iranien Qassem Soleimani lors d’une frappe de drone américain à Bagdad.
« Quand les leaders du monde arabe ont vu que les États-Unis étaient prêts à riposter à l’Iran, à riposter au leadership des Gardiens de la Révolution iranienne en la personne de Qassem Soleimani, ils ont compris qu’ils avaient un ami et un partenaire », a prétendu Pompeo, en citant le Koweït, Oman, l’Arabie saoudite et les Émirats.
Ils « savaient » que faire pression sur l’Iran et « bâtir des accords avec Israël » n’étaient « pas deux choses distinctes », « mais deux choses intimement liées, l’une ne pouvant se produire sans l’autre », selon l’ex-secrétaire d’Etat US.
Source: Avec AFP