Le 4e cycle des négociations indirectes sur la démarcation des frontières maritimes entre les parties libanaise et israélienne a démarré, mercredi 11 novembre, dans un centre de la Force intérimaire des Nations unies pour le Liban (FINUL) à Ras al-Naqoura, au sud du Liban sous les auspices de l’ONU et avec la médiation des États-Unis.
Les négociations sont accompagnées de mesures de sécurité strictes. L’armée libanaise et la FINUL ont fait circuler des patrouilles à Naqoura, alors que la FINUL en a fait circuler au large, en face de Naqoura.
Le correspondant de l’agence libanaise officielle ANI a fait savoir que la délégation libanaise a présenté à la table des négociations des documents et cartes prouvant les droits du Liban.
Les premier et deuxième cycles de négociations ont eu lieu le 14 octobre, les 28 et 29 octobre. Les pourparlers portaient sur une zone maritime contestée de 860 kilomètres carrés, selon une carte enregistrée auprès des Nations unies en 2011.
Mais le Liban revendique une zone supplémentaire de 1.430 kilomètres plus au sud, qui s’étend dans une partie du champ gazier de Karish que l’entité sioniste a confié à la société grecque Energean pour l’exploration.
« Aujourd’hui nous sommes entrés dans une phase de guerre de cartes », a déclaré à l’AFP l’experte libanaise Laury Haytayan.
Une source israélienne proche des pourparlers a déclaré que l’entité sioniste avait également exigé une frontière maritime plus au nord.