C’est la « plus grande crise humanitaire du monde » et les Nations-Unies n’ont plus les moyens d’y faire face : les soins médicaux dans plus de 300 installations à travers le Yémen ont été interrompus en raison de l’absence de financement.
« Une situation impossible », s’est émue Lisa Grande, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour le Yémen, citée par France Inter.
Après cinq ans de guerre lancée par l’Arabie, des dizaines de milliers de morts parmi les civils, et plus des deux-tiers de la population en urgence humanitaire, la situation ne cesse de s’aggraver.
Famine, pandémie, bombardements : malgré l’aggravation de la situation, plusieurs pays donateurs arabes n’ont pas honoré leurs engagements financiers.
Parmi eux : l’Arabie Saoudite, qui soutient les mercenaires face aux forces yéménites qui comptent dans leurs rangs des unités de l’armée au côté des forces populaires d’Ansarullah.
Une pression indirecte pour peser sur l’action de la communauté internationale, au moment où les parties en conflit négocient, en Suisse, sous l’égide de l’ONU, un accord sur la libération de plus de 1 400 prisonniers.