Interrogés sur la façon dont Barack Obama s’acquitte de ses fonctions de commandant suprême des forces armées, à l’unanimité les soldats américains ont exprimé leur mécontentement à l’égard des actions du président sortant.
La plupart des militaires américains évaluent négativement le travail du président américain Barack Obama en tant que commandant en chef des forces armées américaines, apprend-on d’un récent sondage du Military Times en collaboration avec l’organisation de l’Université de Syracuse Institute for Veterans and Military Families.
Tous les effectifs des forces armées se disent en désaccord avec les actions du président sortant, soit : 60,3 % des combattants au sein de l’United States Marine Corps, 53 % de l’effectif de l’armée de terre, 49,6 % de l’US Air Force ainsi que 45,9 % des militaires de l’US Navy.
Au total, 29,1 % des personnes sondées sont particulièrement mécontentes des compétences de M. Obama dans le domaine militaire.
« Il n’y a aucun doute, l’armée de cette époque entrera dans l’histoire comme épuisée, et c’est la faute du président. Quant à ses promesses, l’intensité des opérations n’a pas tellement été réduite, et il y a eu peu d’investissement dans les forces armées », estime l’expert militaire James Jay Carafano, directeur du programme d’études internationales de Heritage Foundation.
En particulier, les militaires n’ont pas approuvé la décision de M. Obama de réduire l’effectif des Forces armées. 71 % des répondants sont persuadés qu’il devrait être au contraire augmenté 59% pensent que le retrait des troupes d’Irak a porté atteinte à la sécurité des Etats-Unis et d’autres accusent le chef de la Maison Blanche de ne pas avoir fait suffisamment attention aux menaces externes (pour 64 % des sondés, cette menace est notamment la Chine).
« Barack Obama est un combattant passif. Il n’a pas réussi à mener à bon les missions à l’étranger et n’est pas arrivé à honorer ses promesses. D’ailleurs, il n’aurait pas pu le faire », résume Phil Carter, le directeur des programmes militaires du Center for New American Security.
Source: Sputnik