Des milliers de manifestants israéliens se sont rassemblés, jeudi soir 30 juillet, à AlQuds occupée devant la résidence du Premier ministre Benjamin Netanyahu pour dénoncer la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement.
Les effectifs de la police ont été renforcés, à AlQuds occupée, afin de contenir les débordements et les violences qui apparaissent généralement en fin de soirée.
Les participants ont également appelé à la démission du Premier ministre. Huit d’entre eux ont été arrêtés par les forces de l’ordre lors de heurts, ont rapporté les médias israéliens.
Un groupe de manifestants pro-Netanyahu s’est également rassemblé non loin de la résidence du Premier ministre. La police dit craindre des affrontements entre les deux camps.
Dans le même temps, des dizaines de manifestants se sont rassemblés à Tel Aviv devant le domicile du ministre de la Sécurité publique Amir Ohana, un allié du Likoud de Netanyahu, qui a appelé à renforcer la répression contre les manifestants, selon des enregistrements dévoilés par les médias israéliens.
« Nous devons tout faire pour éviter la guerre civile »
Dans ce contexte, le chef du parti Israel Beteinou, Avigdor Lieberman, a déclaré que « tout devait être fait pour éviter la guerre civile en Israël », en allusion aux manifestations anti-gouvernementales, qui secouent AlQuds et Tel Aviv depuis plusieurs semaines.
« Le droit de manifester est accordé à chacun dans toute démocratie, respectons-le mais ne tirons pas trop sur la corde. Nous avons vu, malheureusement, des heurts et des violences. Respectons-nous les uns les autres et laissons chacun s’exprimer librement, sans crainte, sans violence et sans accusations mutuelles, » a-t-il affirmé.