Le chef de l’Organisation iranienne de défense civile, Ghulam Reza Jalali, a affirmé que Téhéran n’exclut pas que des actions de sabotage de la part de groupes d’opposition et/ou des cyberattaques américano-sionistes, soient à l’origine de plusieurs événements récents en Iran.
Ghulam Reza Jalali a souligné, dans une interview à la télévision officielle, que « la majeure partie des incidents survenus dans le secteur de l’énergie au cours de la période récente étaient dus au non-respect des règles de sécurité, mais une autre partie pourrait être le résultat d’actions de sabotage de la part de groupes anti-révolutionnaires et d’éléments qui leur sont associés, et peut-être de l’ennemi qui est également derrière eux ».
Il a ajouté: « L’Iran adoptera des mesures réciproques contre tout pays qui provoque des attaques cybernetiques contre des installations nucléaires ».
Et de poursuivre: « l’une des difficuttés que nous affrontons lors des cyberattaques est de d’identifier l’origine de l’attaque et son auteur. Il n’est pas facile de déterminer si l’attaque a été menée par un ennemi ou un pays spécifique, ou si elle a été causée par un virus laissé dans le cyberespace. En fait, il est difficile de prouver que l’origine de l’attentat et son auteur parce que cela nécessite une coopération internationale, et cette coopération n’est pas spécifique au monde. Donc dans de ce genre d’attaques, les analyses et les hypothèses sont nombreuses ».
Et de poursuivre : « l’incendie dans l’une des raffineries de pétrole dans le sud du pays , l’arrêt du fonctionnement des systèmes informatiques pendant des heures dans le port de Rajai sur les eaux du Golfe, l’explosion de qui est survenue à la centrale de gaz au ministère de la Défense la semaine dernière, tout cela indique qu’il y a des saboteurs professionnels derrière ces accidents. »
Pendant ce temps, trois responsables iraniens, qui ont refusé de révéler leurs noms, ont déclaré à Reuters que « l’explosion survenue dans les installations nucléaires de Natanz, jeudi matin dernier, avait été provoquée par une cyberattaque ».
L’agence a cité l’un des trois responsables qui aurait affirmé que « la cyberattaque visait l’unité d’assemblage de centrifugeuses », disant que « de telles attaques avaient eu lieu auparavant », alors que les deux autres responsables auraient estimé qu' »Israël pourrait être derrière les attaques ».
Le porte-parole du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Kiwan Khosravi, a déclaré vendredi que « les causes de l’incendie qui avait éclaté sur le site nucléaire de Natanz avaient été identifiées », expliquant que « pour des raisons de sécurité, la cause de l’accident et sa méthode seront annoncées le moment opportun ».
Source: Avec Sputnik