Une fois de plus, les États-Unis ont annoncé leurs conditions pour sortir le Liban de sa crise qu’ils à laquelle ils sont impliqués: un coup d’État contre le Hezbollah.
De façon grossière, Washington a menacé les Libanais de nouvelles sanctions au niveau financier et économique si le gouvernement ne se plie pas aux ordres américains.
Au début de l’intensification de la crise, les responsables américains liaient l’aide du Liban à la réalisation des réformes, jusqu’à ce qu’il se soit avéré progressivement que Washington voulait vraiment un coup d’État contre le Hezbollah.
Dans le cadre de son ingérence directe dans les affaires libanaises, son secrétaire d’Etat Mike Pompeo a réitéré, mercredi 24 juin, ses menaces à l’encontre des Libanais.
Pour Pompeo, « son pays est prêt à aider le gouvernement libanais s’il met en œuvre de véritables réformes ». Et a poursuivi ses diktats en disant:
« Si le gouvernement travaille d’une manière qui ne le rend pas otage du Hezbollah et montre sa volonté de prendre de telles mesures, les États-Unis et le monde dans son ensemble l’aideront à relancer son économie. »
Les propos de Pompeo interviennent 24 heures après des menaces similaires prononcés par le secrétaire d’État adjoint américain aux Affaires du Proche-Orient, David Schenker. Ce dernier a justifié les violations israéliennes de la souveraineté libanaise et attaqué toute coopération économique entre le Liban et la Chine, prônée par le Hezbollah.
Source: Traduit à partir d'AlAkhbar