Alex Saab est un homme d’affaires colombien d’origine libanaise, qui possède un passeport vénézuélien. Il est chargé par le gouvernement vénézuélien de fournir des denrées et des médicaments pour le peuple vénézuélien sous la supervision du gouvernement de Nicolas Maduro, président vénézuélien.
L’année dernière, les États-Unis ont accusé Saab de blanchiment d’argent et l’ont sanctionné pour ses contrats alimentaires que les autorités américaines ont qualifiés d’escroqueries en faveur de Maduro.
Visé par une « notice rouge » d’Interpol, Alex Saab, inculpé à Miami pour blanchiment d’argent, a été appréhendé, vendredi 12 juin, au Cap-Vert dans l’archipel de l’océan Atlantique, a confirmé l’avocate Maria Dominguez, sans donner davantage de détails.
Certaines sources prétendent qu’Alex Nain Saab Moran a été arrêté à bord de son avion en direction de l’Iran.
« Lors de son arrestation, Saab représentait le gouvernement vénézuélien pour fournir des denrées alimentaires, des médicaments ainsi que d’autres aides humanitaires pour aider Caracas dans sa lutte contre le coronavirus. Mais pourquoi cet enlèvement ?
Après le départ des navires de guerre et des avions de combat appartenant à la quatrième flotte américaine dans les Caraïbes, le monde entier a été surpris du recul des États-Unis sur leurs menaces contre les pétroliers iraniens qui en bravant les sanctions cruelles américaines se sont rendus au Venezuela.
Ce recul a eu lieu non pas parce que les États-Unis voulaient respecter le transport maritime et le commerce international, mais par crainte d’une riposte iranienne qui porterait atteinte à leur image devant l’opinion publique.
Les États-Unis avaient raison de redouter une vengeance de la part de l’Iran, car après l’intensification de menaces militaires contre les pétroliers iraniens, les forces armées iraniennes ont reçu l’ordre de poursuivre les navires américains dans le golfe persique et dans la mer d’Oman en vue de les prendre pour cible en cas d’un harcèlement américain contre les pétroliers qui se dirigeaient vers le Venezuela.
Les États-Unis n’avaient pas besoin d’un avertissement pour ne pas s’approcher des pétroliers car ils avaient déjà reçu des messages bien clairs de la part de l’Iran lorsque celui-ci a répondu au piratage des pétroliers britanniques et américains dans le détroit de Gibraltar et à la violation de son espace aérien par le drone espion américain Global Hawk et l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani et d’Abou Mahdi al-Mohandes, ce qui a amené Washington à réfléchir deux fois avant tout acte absurde contre les objectifs de l’Iran qui répondrait sans aucune hésitation.
Source: Avec PrressTV