Des révélations sensationnelles en provenance d’Europe témoignent de la profonde implication de l’Open Society Foundation de George Soros à la Cour européenne des droits de l’homme, qui a joué un rôle clé dans l’imposition d’une politique de « frontières ouvertes » à des pays comme l’Italie.
En 2012, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a rendu l’arrêt historique « Hirsi Jamaa et autres contre l’Italie », qui a jugé que les pays européens ne pouvaient pas « repousser » les migrants illégaux, et se verraient infliger une amende de centaines de milliers d’euros s’ils le font. L’affaire impliquait un réseau d’avocats et d’ONG parrainés par Soros qui ont réussi à retrouver 22 migrants somaliens et érythréens en Libye, qui avaient été refoulés en 2009, pour porter leurs litige à Strasbourg.
Maintenant, un rapport du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) de l’activiste américain conservateur Jay Sekulow a révélé que les ONG liées à l’Open Society Network sont profondément impliquées dans la CEDH, et bon nombre de ses juges sont liés à ces organisations. Le rapport a identifié sept ONG qui sont actives à la Cour et qui comptent des juges parmi leurs anciens employés. Selon le rapport, au moins 22 des 100 juges qui ont siégé à la CEDH depuis 2009, sont d’anciens membres du personnel ou des dirigeants de ces sept ONG.
Les ONG sont identifiées comme A.I.R.E. Center – Advice on Individual Rights in Europe – incluant Amnesty International, la Commission internationale de juristes (CIJ), le réseau des Comités et Fondations d’Helsinki, Human Rights Watch (HRW), Interights (Centre international pour la protection judiciaire des droits de l’homme) et l’Open Society Foundation (OSF) et ses différentes branches, en particulier l’Open Society Justice Initiative (OSJI).
« L’Open Society Network se distingue par le nombre de juges qui lui sont liés et par le fait qu’elle finance en fait les six autres organisations identifiées dans ce rapport. La présence importante de l’Open Society et de ses affiliés est problématique à bien des égards. Mais ce qui est encore plus grave, c’est le fait que 18 des 22 juges ont été identifiés comme ayant jugé dans des affaires initiées ou soutenues par l’organisation à laquelle ils étaient auparavant associés. »
Le rapport a identifié 88 cas problématiques au cours des dix dernières années : « Dans seulement 12 cas, les juges se sont abstenus de siéger en raison de leurs liens avec une ONG impliquée ». Le groupe de réflexion a qualifié son évaluation de « faible », car il ne tenait pas compte des liens financiers étroits entre l’OSF et de nombreuses autres ONG.
« Cette situation est grave et remet en cause l’indépendance de la Cour et l’impartialité des juges. Ces conflits doivent être résolus immédiatement ». Le rapport propose d’accorder une plus grande attention au choix des candidats au poste de juge en évitant la nomination d’activistes et de militants, afin de garantir la transparence des intérêts et des liens entre les candidats, les juges et les ONG, et de formaliser les procédures d’expulsion et de récusation.
Alors que de nombreux blogs et sites alternatifs ont couvert les révélations explosives du rapport, elles ont été inexplicablement largement ignorées par les médias grand public. Cette semaine, le ministère russe des Affaires étrangères a commenté dans un communiqué de presse officiel, déclarant que le rapport « avait attiré notre attention », notamment parce que la Russie avait « souligné à plusieurs reprises auprès de ses collègues du Conseil de l’Europe » des exemples d’ONG occidentales de défense des droits de l’homme « exerçant implicitement et explicitement une influence sur la CEDH » analysée dans cet article.
« Nous pensons que nos collègues du Conseil de l’Europe et des États membres de l’organisation devraient prêter attention à ce rapport, qui pourrait fournir une matière à réflexion précieuse dans le contexte de la réforme en cours de la CEDH. La Russie a toujours plaidé pour une Cour européenne forte mais non politisée. Il semble que la prise en compte par toutes les parties des lacunes existantes dans les activités de la CEDH pendant la réforme permettra d’ajuster et, finalement, de minimiser les effets secondaires politiques impliqués dans sa pratique», a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
Le président russe Vladimir Poutine a banni les ONG de Soros en 2015, affirmant qu’elles « menaçaient à la fois la sécurité de l’État et la constitution russe ». Les observateurs russes reprochent fréquemment à Soros d’avoir déclenché la guerre en Ukraine et le conflit qui a suivi entre la Russie et l’Occident.
En décembre, le procureur général américain William Barr a mis en garde contre des cas similaires d’Open Society « Lawfare » [guerilla judiciaire] en essayant d’influencer le résultat des élections des procureurs aux États-Unis. « Il y a ce développement récent [où] George Soros s’est immiscé dans des primaires du Parti Démocrate, où il n’y a pas eu beaucoup de participation électorale, en investissant beaucoup d’argent pour faire élire des gens qui ne sont pas très favorables à l’application de la loi et qui n’imaginent pas leur fonction de procureur pour servir à traduire en justice et poursuivre les criminels mais plutôt pour réaliser d’autres programmes sociaux », a déclaré Barr à Martha MacCallum sur Fox News. « Ils ont commencé à gagner dans un certain nombre de villes et ils n’ont pas, à mon avis, apporté un soutien approprié à la police ».
L’an dernier, le site Gateway Pundit a révélé les liens entre Soros et les origines ukrainiennes de l‘enquête Spygate Conspiracy. Alors que l’enquête Spygate touche à sa fin, les gouvernements occidentaux doivent sérieusement envisager de suivre l’exemple de la Russie et de déclarer Soros et l‘Open Society Foundation comme puissance étrangère hostile.
Sources : Voice of europe ; traduit par le Saker Francophone