Le chef du bureau exécutif du Hezbollah Sayed Hachem Safieddine a assuré que l’entité sioniste ne survivra pas encore 40 ans, excluant toutefois une guerre pour le moment avec elle .
« Depuis l’an 2000, ce qui a changé c’est que la résistance s’est renforcé… La résistance a réalisé des progrès et des exploits importants dans la région. Les israéliens se trouvent dans un dilemme qui est désormais gravé dans leur inconscient sur le plan des choix perdus … la résistance est aujourd’hui plus confiante et sait parfaitement le chemin et les choix face à l’ennemi. Les israéliens sont à court de moyens », a-t-il affirmé lors d’une interview avec la télévision libanaise satellitaire al-Mayadeen Tv.
Et de poursuivre : « cette armée qui se croyait être invincible se trouve face à un spectacle très évolué en ce qui concerne la puissance de la résistance qui est devenue un axe à part entière ».
Sayed Safieddine a assuré que « le Hezbollah ne veut pas la guerre et ne l’a jamais voulue. Malgré le bruitage provoqué par les Israéliens, nous ne sommes pas sur le bord d’une guerre ».
« La résistance est en état de préparation permanente et complète… Depuis la victoire de 2006, nous avons entamé un travail infatigable, continu et croissant, nous sommes une résistance qui sait quelles sont ses responsabilités face à cette réalité qui prévaut dans notre région », a-t-il ajouté.
En revanche, a-t-il estimé « l’ennemi israélien est en difficulté, car il n’a pas trouvé de solutions aux questions liées à la question militaire »
« Se préparer pour affronter les Israéliens est un devoir car à tout moment, les Israéliens peuvent lancer une agression ».
Selon lui l’objectif principal de l‘action de la résistance dans toute la région est de libérer Jérusalem, « et il sera atteint ».
« Indépendamment de la façon dont Jérusalem al-Qods sera libérée, il reste que nous remplissons notre devoir et nous nous préparons à toute confrontation qui pourrait se produire… Je suis certain qu’Israël ne survivra pas 40 ans voire même 25 ans ».
Et de poursuivre : « ce qui a changé, c’est que certains régimes arabes ont révelé leurs positions envers « Israël », ceux-là tentent d’insuffler un grand espoir dans leur projet à travers une normalisation attendue avec « Israël », expliquant que « cette position envers « Israël » de la part de certains régimes n’est pas nouvelle parce que la résistance n’a jamais misé sur ces régimes. Toutes les étapes israéliennes allant du blocus, de la pression, de l’annexion jusqu’à la judaïsation traduisent leur peur de se qui risque de passer à l’avenir. « Israël » sait qu’il existe une vérité et celle-ci existe dans l’équation appelée la résistance et l’axe de résistance ».
Sayyed Safieddine a ajouté que « cette équation s’est réalisée grâce aux victoires au Liban, en Palestine et dans la région. » Et « l’Israélien profite de la présence de Trump pour viser la résistance dans toutes ses dimensions ». Il a noté que « le ciblage israélien a commencé contre l’Iran, premier défenseur de la résistance en passant par le martyr Soleimani », le ciblage israélien a touché des pays qui sont concernés par la résistance, comme la Syrie ».
Et d’ajouter : « la création de cette entité usurpatrice, sa perdurance comptaient sur l’incapacité des peuples à assumer leur responsabilité et à remplir leur devoir. Ce qui se passe aujourd’hui, c’est que les gens ont pris l’initiative et le choix de la résistance pour aller de l’avant ». Il a indiqué: « Nous devons rester déterminés envers nos objectifs et progresser malgré les difficultés politiques et financières. Si nous nous noyons dans les difficultés de la vie, il n’y aura pas de résistance. Une action résistante au niveau régional a trouvé sa voie avec une grande stabilité et clarté. »
« La résistance aujourd’hui est soutenue de manière très importante, malgré toutes les circonstances difficiles. Il y a une résistance importante en Palestine et une grande résistance au Liban, et elle est l’espoir des peuples dans cette région. »
Et de souligner : « il existe un mouvement grandissant des peuples dans toute notre région. Au niveau de l’espace aérien libanais, Israël n’a pas pu imposer une nouvelle équation et quand Israël a tenté de riposter , notre réponse était claire et elle est régie par les équations précédentes , Israël a peur de prendre des mesures pour imposer de nouvelles équations car elle sait que cela coûtera très cher « .
Le chef du Conseil exécutif du Hezbollah a expliqué que « la tentative d’Israël de provoquer des questions au Conseil de sécurité est la preuve de son incapacité à trouver de nouvelles équations. Le but de présenter la question des frontières au Conseil de sécurité traduit l’incapacité israélienne de serrer l’étau autour du Hezbollah », ajoutant que « l’un des aspects de la victoire du Liban en 2006 c’est qu’il a privé les Israéliens de toute opportunité lui permettant d’atteindre ses objectifs. Les factions palestiniennes et nous sommes au mieux sur le plan de la communication, de la coopération et de l’aide, nous partageons un seul front et une seul confrontation. »
« Les forces de résistance sont aujourd’hui plus unies sur un front pour faire face au Deal du siècle et à la pression exercée contre la résistance, les Israéliens peuvent bénéficier de la présence de Trump et de certains des régimes arabes défaillants », soulignant que « l’axe de la résistance n’est pas pris au piège mais fait plutôt face à un nouveau niveau de défi dans le conflit. » Et que « la pression sur les résistants n’est pas nouvelle, même si elle est à un niveau très élevé, il existe une corrélation entre la force croissante de la résistance et le niveau de pression auquel cette résistance est confrontée, plus nous augmentons de puissance, plus nous devons affronter des défis « .
Sayyed Safieddine a souligné que « quiconque demande ce que nous demandons sait que les difficultés sont importantes et que la route a besoin de sacrifices, le chemin que nous empruntons est difficile mais il a réalisé des exploits et mené à de grandes victoires. En tant qu’axe de résistance, nous ne sommes pas encerclés au point d’être incapable d’agir, au contraire nous sommes efficaces et influents ».
Concernant le martyr de Hajj Qassem Soleimani, M. Safi Al-Din a affirmé: « Par sa vie et son martyre, le commandant Qassem Soleimani symbolise la Grande Cause. Qassem Soleimani était le véritable commandant de cet axe, il l’a créé et l’a soutenu . Son image est liée à sur tout ce qui concerne alQods. Le nom de Qassem Soleimani est devenu lié à cette cause sacrée, c’est-à-dire la question d’alQods. La vie de Qassem Soleimani était dédiée à alQods « .
Concernant les appels au déploiement de forces internationales à la frontière libano-syrienne, M. Safi El-Din a affirmé: « Les voix appelant au déploiement de forces internationales à la frontière syro-libanaise ne sont pas à la hauteur de ce dossier. S’ils avaient pu le faire, ils l’auraient imposé pendant la guerre de juillet 2006. Mettant en garde contre les conséquences de cogiter sur cette question: « Nous savons ce qui est sousjacent ».
Sayyed Safieddine a conclu qu ‘ »après 2006, ceux qui ont parlé au Liban du déploiement de forces internationales aux frontières avec la Syrie occupaient des positions politiques » ajoutant « certains travaillaient pour créér une salle d’opérations conjointe avec les Américains pour contrôler le mouvement entre le Liban et la Syrie et ils ont échoué. Compte tenu de l’énorme pression économique, nous avons besoin plus que jamais de rétablir les relations avec la Syrie. Quiconque refuse de rétablir les relations avec la Syrie est responsable de l’étranglement de l’économie libanaise ».
Source: Al-Manar