Les Palestiniens n’ont pas droit à la justice, car ils ne sont pas considérés par Washington comme un État souverain, a déclaré le chef du département d’État américain, Michael Pompeo.
Il y a 2 ans, la Palestine a fait appel à la Cour pénale internationale pour demander une enquête sur les crimes de guerre perpétré par Israël sur son territoire qui relèvent de la compétence de la CPI, à compter du 13 juin 2014.
Alors que la bande de Gaza a fait l’objet de 3 offensives meurtrières où des crimes de guerre ont été commis, elle subit un blocus israélien très sévère qui renferme une population de deux millions de Palestiniens et l’appauvrit. En Cisjordanie occupée, les confiscations des maisons des Palestiniens, ainsi que leur destruction se poursuivent inpunément, sans compter les assassinats faciles et les arrestations arbitraires et les séquestrations sans jugement. Avec le feu vert américain, l’entité sioniste compte annexer prochainement une partie de la Cisjordanie.
Fin 2019, le tribunal après avoir étudié la demande a declaré qu’elle satisfaisait aux critères du Statut de Rome pour lancer une véritable enquête sur Israël.
« Comme nous l’avons clairement indiqué lorsque les Palestiniens ont tenté d’adhérer au Statut de Rome, nous ne les considérons pas comme un État souverain, et ils n’ont donc pas le droit d’être membres à part entière ou de participer en tant qu’État à des organisations internationales », a déclaré Michael Pompeo.
Le secrétaire d’État a accusé la Cour pénale internationale d’avoir tenté «d’aller au-delà de sa compétence» et de son intention de soutenir les Palestiniens en tant qu’«outil politique». Il a souligné qu’il considérait ces actions comme «illégales».
«Si la Cour pénale internationale continue de travailler dans ce sens, nous montrerons quelles seront les conséquences», a menaé Pompeo.
Sources: News front; al-Manar
(Photos de la manifestations palestinienne qui a eu le jeudi 14 mai à Naplouse, pour protester contre la visite de Mike Pompeo en Palestine occupée au cours de laquelle il a donné son feu vert à Benjamin Netanyahu pour l’annexion d’une grande partie de la Cisjordanie occupée)