Le porte-parole de l’Oraganisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) , Behrouz Kamalvandi a affirmé que » l’Iran possède une eau lourde d’une très haute qualité, car elle ne contient pas de produits ajoutés et cela est très demandé par un grand nombre de pays », selon l’agence d’informations iranienne Farsnews.
Il a ajouté : « Nous avons vendu 70 tonnes d’eau lourde et n’avons aucune restriction sur la production de l’UF6″.
Et de poursuivre : » Des milliers de centrifugeuses fonctionnent pour le moment, tandis que les centrifugeuses nouvelle génération passent les tests nécessaires. Nous espérons pouvoir d’ici 15 ans parvenir à l’autosuffisance dans la production du combustible nucléaire ».
Dans une interview avec la chaîne iranienne arabophone Al-Alam, il a fait part de la bonne coopération qu’entretient l’Iran avec d’autres pays dans le domaine nucléaire, depuis la signature du Plan global d’action conjointe. Il a aussi et surtout plaidé pour la coopération nucléaire avec les pays de la région.
Kamalvandi a également affirmé que l’Iran serait capable de vendre dans l’ensemble 20 tonnes d’eau lourde par an. Il n’a pas exclu la signature de nouveaux accords avec des pays majoritairement européens.
Kamalvandi a fait aussi allusion au cercle de production de combustible nucléaire : « Suivant le Plan global d’action conjointe, nous n’avons aucune restriction jusqu’à la phase de production de l’UF6 [hexafluorure d’uranium, ndlr]. A partir de cette phase, il se pourrait que le niveau d’enrichissement se réduise, mais cela ne signifie pas une réduction des activités ultérieures. Nous pourrons exporter de l’UF6 et recevoir en échange du gâteau jaune. Notre objectif ultime consistera à le transformer en combustible. »
En ce qui concerne le combustible pour les navires à propulsion nucléaire, le porte-parole de l’OIEA a affirmé que la sa production n’est encore qu’à sa phase initiale. Toujours selon M. Kamalvandi, sur l’ordre du président Rohani, l’OIEA a réuni un comité technique pour s’enquérir au besoin à long terme de la flotte de navires de l’Iran envers le combustible nucléaire.
Pour finir, le porte-parole de l’OIEA a affirmé que l’Iran entretenait de bonnes relations avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
Source: Médias