Au cours d’opérations militaires, les troupes gouvernementales syriennes ont nettoyé des terroristes plus de 600 kilomètres carrés dans les gouvernorats d’Alep et d’Idlib, a annoncé dimanche 9 février l’état-major des forces armées de la Syrie.
Après avoir repris cette semaine le plein contrôle de la ville clé de Saraqeb, dans le gouvernorat d’Idlib, l’armée syrienne a nettoyé des terroristes un territoire de plus de 600 kilomètres carrés dans ce même gouvernorat et celui d’Alep, a déclaré dimanche l’état-major syrien.
«Les forces armées ont progressé sur le terrain. Les troupes avançant depuis l’est du gouvernorat d’Idlib ont rencontré les troupes progressant depuis le sud du gouvernorat d’Alep, en reprenant le contrôle d’un territoire dépassant 600 kilomètres carrés et instaurant leur contrôle sur des dizaines d’agglomérations, de villages et de collines», est-il indiqué dans cette déclaration, rendue publique par la chaîne de télévision Al-Ikhbariya.
Progression des troupes de Damas
Le 26 janvier, l’armée syrienne a lancé une offensive dans l’ouest d’Alep à cause de pilonnages quotidiens des quartiers de cette ville par des terroristes qui se soldaient par des dizaines de tués parmi la population civile. Les terroristes n’ont cessé de pilonner la ville malgré le cessez-le-feu annoncé en janvier. Le 27 janvier, les troupes gouvernementales ont réussi à rompre les premières lignes de défense des terroristes dans l’ouest d’Alep.
Le 29 janvier, l’état-major syrien a annoncé la libération de Maarat al-Nouman, grande ville qui s’était trouvée entre les mains de terroristes depuis 2012. Tout comme la ville de Saraqeb, Maarat al-Nouman est située au carrefour d’autoroutes et revêt par conséquent une grande portée stratégique. C’était auparavant un grand bastion des terroristes et un point de transbordement des voies d’approvisionnement dans le sud du gouvernorat d’Idlib.
Signé en septembre 2018 entre la Russie et la Turquie, le mémorandum sur Idlib mentionnait l’intention de rétablir le transit sur les autoroutes stratégiques M4 Alep-Lattaquié et M5 Alep-Hama pour assurer la libre circulation des personnes et des marchandises.
La Turquie, la Russie et la Syrie ont convenu en mai 2017 de créer quatre zones de désescalade en Syrie, pays en proie à un conflit depuis 2011. Alors que trois d’entre elles sont passées sous le contrôle de Damas en 2018, la quatrième, qui s’étend sur le gouvernorat d’Idlib et des zones voisines, reste toujours entre les mains de terroristes, dont ceux du Front al-Nosra*, et d’autres groupuscules armés.
Source: Sputnik