« La Tunisie suit avec inquiétude ce qui a été annoncé concernant l’initiative de l’administration américaine pour résoudre la cause palestinienne », a indiqué, mercredi 29 janvier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La Tunisie a assuré à cette occasion que « la paix juste et générale de la région du Proche-Orient passe nécessairement par la reconnaissance totale du droit du peuple palestinien à décider de son sort. Ceci ne peut avoir lieu qu’avec l’instauration d’un Etat indépendant sur les terres des palestiniens et avec AlQuds comme capitale ».
Le ministère tunisien des Affaires étrangères a assuré qu’ « il est impossible de toucher au statut juridique et historique de la ville d’AlQuds et ce en se basant sur les décisions des Nations unies ».
« La Tunisie exprime avec la plus grande certitude sa solidarité avec le peuple palestinien afin qu’il retrouve tous ses droits légitimes. La Tunisie est toujours favorable à toutes les initiatives capables de relancer le processus de paix en se basant sur les décisions internationales légitimes et qui garantissent le droit du peuple palestinien à reprendre ses terres. Il s’agit d’un droit indiscutable et ayant un effet indéfini par le temps », a ajouté le même communiqué.
Le Deal du siècle condamné par la Tunisie
Pour sa part, l’Algérie a réitéré son soutien « fort et indéfectible » à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien à l’établissement d’un Etat palestinien « indépendant et souverain », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Suite à l’annonce de ce qui est appelé le « deal du siècle », l’Algérie « réitère son soutien fort et indéfectible à la cause palestinienne et au droit imprescriptible et inaliénable du peuple palestinien frère à l’établissement d’un Etat indépendant et souverain avec AlQuds-Est comme capitale », souligne le communiqué.
Réaffirmant qu’ « aucune solution ne saurait être envisagée sans l’association des Palestiniens, notamment quand il s’agit d’une solution contre leurs intérêts », l’Algérie a exprimé son « attachement à l’Initiative de paix arabe adoptée à Beyrouth lors du sommet de la Ligue arabe, qui est basée sur le principe du retrait total de l’ensemble des territoires arabes occupés en contre-partie d’une paix dans le cadre de la légitimité internationale et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 242 et 338 », selon la même source.
L’Algérie qui a appelé à « faire preuve de sens de responsabilité », « exhorte les palestiniens à resserrer les rangs et à parler d’une seule voix », en insistant sur « l’importance de la coordination de l’action arabe et internationale pour dépasser cet impasse ».
Source : algerie1.com + mosaiquefm