Un groupe de combattants de groupes pro-turcs de l’opposition armée syrienne, après leur projection en Libye, a abandonné son uniforme et s’est enfui pour l’Italie. C’est ce qu’a rapporté la chaîne financée par les capitaux saoudiens Al Hadath.
D’après cette chaîne, au moins 17 combattants pro-turcs de l’opposition armée syrienne, se débarrassant de leurs armes et uniformes, ont pris la fuite depuis la Libye en Italie, et un autre groupe de combattants s’est rendu en Algérie, d’où il a également l’intention de rejoindre l’Europe.
Selon les informations de la chaîne, depuis fin décembre 2019, 2.400 mercenaires ont été envoyés en Libye pour soutenir les milices armées qui se battent du côté du Gouvernement d’entente nationale de Fayez el-Sarraj. Tous ayant déjà participé à des activités militaires. Près de 1.700 recrues supplémentaires suivent une formation dans des camps d’entraînement.
Ainsi, quatre centres de recrutement ont été créés dans des régions au nord de la Syrie, contrôlées par la Turquie et les groupes armés alliés. Au total, selon les sources de la chaîne, près de 6.000 mercenaires pourraient être envoyés en Libye.
Plus tôt, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu’Ankara apporterait une aide militaire au gouvernement légitime de la Libye en passant un accord avec Fayez el-Sarraj, chef du Gouvernement d’entente nationale siégeant à Tripoli. Dans le but d’aider les unités qui combattent du côté de ce dernier la Turquie a déjà envoyé en Libye des conseillers militaires, ainsi qu’a fourni du matériel militaire. Début janvier, Ankara a lancé la projection de combattants pro-turcs depuis la Syrie.
Une conférence internationale sur la Libye s’est tenue dimanche à Berlin. La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré que les participants étaient convenus d’un plan pour normaliser la situation et de la création d’un comité de surveillance, tout en appelant au désarmement des groupes militarisés.
Cette semaine, Erdogan a annoncé que la Turquie n’avait pas encore envoyé des troupes en Libye, que seuls des conseillers militaires y étaient présents.
Source: Observateur continental