La justice de l’occupation israélienne a rejeté mardi l’alimentation forcée pour les deux détenus palestiniens en grève de la faim Anas Shadid et Ahmad abou Farah.
La justice d’occupation a expliqué qu’elle ne pouvait pas appliquer une alimentation forcée envers ces deux détenus en grève de la faim depuis près de 90 jours vu que leur détention administrative ait été suspendue, et par conséquent ils n’ont pas le statut de détenus dans les geôles de l’occupation.
Entre-temps, les proches des deux détenus attendent ce mercredi la décision finale du tribunal d’occupation. Selon le frère d’Anas Shadid, il est prévu que les deux grévistes soient immédiatement libérés aujourd’hui ou la date finale de leur libération soit décrétée ce mercredi.
Anas Shadid, 20 ans, qui lutte comme Ahmed Abu Farah, 29 ans, contre leur détention « administrative » (sans inculpation, ni jugement), ont été transférés lundi dans l’unité de soins intensif de l’hôpital israélien Assaf Harofeh.
Anas et Ahmed, en plus de refuser toute nourriture depuis près de 3 mois, ont cessé de boire depuis 8 jours. Leur pronostic vital est en jeu. Ils peuvent mourir d’une minute à l’autre.
Rappelons que l’alimentation forcée est une pratique jugée hors la loi et infamante par tous les pays qui se disent démocratiques mais qui entretiennent d’étroites relations avec « Israël » qui a légalisé la torture comme l’alimentation forcée des prisonniers palestiniens en grève de la faim, qui est reconnue internationalement comme une forme de torture et une atteinte à la dignité humaine.
L’association Médicale internationale avait déjà adressé en 2014 une lettre à Netanyahu pour souligner que « l’alimentation forcée est une méthode violente, très douloureuse et totalement contraire au principe d’autonomie individuelle ». Ajoutant : « C’est non seulement une pratique dégradante et inhumaine qui est une forme de torture, mais elle est en plus dangereuse et peut tuer des personnes ».
Source : AlMayadeen, Palestine Today, EuroPalestine