Les Casques blancs sont évidemment impliqués dans le trafic d’organes en Syrie, rapporte l’agence de presse russe Tass.
Connus pour la production de documents falsifiés de supposes frappes chimiques en Syrie et ce dans le but de fournir le prétexte aux frappes occidentales contre l’armée syrienne, les Casques blancs seraient impliqués dans le trafic d’organe en Syrie.
Les Casques blancs ont également été impliqués dans le prélèvement forcé d’organes sur des Syriens dans les zones contrôlées par des terroristes, selon des experts russes qui ont interrogé des habitants de la région.
Le directeur de la Fondation russe pour l’étude de la démocratie, Maxim Grigoriev, a fait cette déclaration lorsqu’il a présenté au ministère russe des Affaires étrangères une enquête intitulée « Casques blancs: les éléments terroristes et sources de désinformation « .
Selon cet expert russe, les inspecteurs ont reçu ces informations lors de l’enquête menée auprès de résidents des régions syriennes, où les Casques blancs étaient les plus actifs.
Maxim Grigoriev et ses collègues ont mené plus de 100 entretiens non seulement avec des habitants d’Alep, de Damas, de Douma, de Deir ez-Zor et de Saqba, mais également avec plus de 40 éléments des Casques blancs et une vingtaine d’anciens membres de groupes terroristes.
« Selon les témoignages des témoins, les Casques blancs ont procédé au prélèvement d’organes des individus à qui ils avaient promis une assistance médicale. Après cela, leurs proches ont reçu des corps sans organes vitaux. Cela est devenu évident après avoir examiné les corps », a ajouté Grigoriev.
Et de poursuivre : « Selon certains rapports, le cofondateur de Casques blancs, James Le Mesurier, décédé récemment à Istanbul, dans des circonstances suspectes, se trouvait en Yougoslavie à la fin des années 1990. Au cours de cette période, les transplantations et le commerce illégaux d’organes humains avaient atteint à son comble au Kosovo. Le programme du prélèvement illégal d’organes des Serbes a été mis en œuvre sur le territoire où il résidait et le même système a été recréé en Syrie. C’est exactement ce que font les Casques blancs », a-t-il indiqué.
Selon le journal turc Sozcu, le maître-espion britannique, James Le Mesurier, un membre éminent du MI6 britannique qui se faisait passer pour un ex-officier de l’armée britannique et un « Contractor » (spécialiste de la sécurité et du renseignement à son compte) a été retrouvé mort le lundi 11 novembre dans le jardin de son « Safe house » à Istanbul par des voisins.
Le Mesurier est présenté comme l’un des cofondateurs du groupe terroriste des « Casques blancs », mais en réalité il n’a fait que créer des ONG-écrans pour mettre en place les mécanismes nécessaires à la création de cette organisation dans le cadre de la politique du MI6 et en accord avec la stratégie US de changement de régime au Moyen-Orient.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a demandé à la Grande-Bretagne de « préciser » le rôle précis de Le Mesurier, lui demandant s’il avait des liens avec « Al-Qaïda ».
Zakharova a également affirmé que Le Mesurier avait auparavant servi auprès du Service de renseignements extérieurs du Royaume-Uni.
« S’agissant de l’individu qui a créé cette structure… Il est reconnu que l’un des fondateurs des Casques blancs était James Le Mesurier. Il est un ancien officier des services de renseignements du Royaume-Uni, en particulier du MI6 [service de renseignement extérieur] », a-t-elle révélé le vendredi 8 novembre à Moscou lors d’un point de presse.
« Cet homme a été repéré dans de nombreux conflits à travers le monde, y compris dans les Balkans et au Moyen-Orient (…) En outre, plusieurs chercheurs soulignent les liens de cet ancien espion avec des organisations terroristes alors qu’il travaillait au Kosovo. Des données suggèrent que des membres d’Al-Qaïda font partie de son équipe », a-t-il précisé.
Les Casques blancs font partie d’une organisation extrêmement controversée pour son soutien apporté aux terroristes en Syrie.
Financé par le Royaume-Uni et les États-Unis, le groupe prétend aider les civils en Syrie, mais des critiques et des observateurs neutres l’ont accusé de liens étroits avec de multiples groupes terroristes en Syrie, y compris la branche locale d’Al-Qaïda.
Source: Avec PressTV