Le président du Parlement, le chef du pouvoir judiciaire, plusieurs hommes d’État, les ambassadeurs des pays islamiques en Iran et les participants à la 33ème Conférence internationale de l’Unité islamique, ont été reçus ce vendredi 15 novembre par le Leader de la Révolution islamique d’Iran, l’ayatollah Khamenei, à l’occasion de la bienheureuse naissance du grand prophète de l’islam et de l’Imam Jaafar Sadeq.
Lors de cette rencontre, le Leader de la Révolution islamique a déclaré : « La semaine intitulée « Semaine de l’Unité » dans le calendrier de la République islamique d’Iran n’est pas une simple appellation. Il ne s’agit pas non plus d’une tactique politique. Cette désignation est une conviction et une foi venant du cœur. La République islamique d’Iran croit, au vrai sens du terme, en l’unité de l’Umma islamique. L’unité la plus élémentaire est celle qui lie les différentes ethnies et confessions et qui les empêche de s’entre-attaquer ; celle qui les appelle à s’unir devant l’ennemi commun. Une autre sorte d’unité est celle qui requière la coopération entre les pays islamiques. Vient ensuite la plus importante unité qui demande l’union entre les pays du monde musulman afin de concrétiser une nouvelle civilisation islamique. Si les pays islamiques avaient respecté la plus élémentaire des unités, de telles catastrophes ne se seraient jamais produites au sein du monde musulman. La question de la Palestine est, actuellement, le plus grand désastre du monde musulman ».
Le Leader de la Révolution islamique a souligné que la position de Téhéran concernant la cause palestinienne était « définitive » et « de principe ». « Avant la victoire de la Révolution islamique, l’Imam Khomeini avait évoqué le risque de l’infiltration et de la tyrannie des sionistes. Peu après la victoire de la Révolution, la République islamique a confié aux Palestiniens, le centre, à Téhéran, qui appartenait aux sionistes. Une vraie démarche, mais en même temps un geste symbolique. Nous avons aidé les Palestiniens et nous les aiderons encore. Nous ne faisons aucune circonspection à ce propos et c’est ce que devrait faire tout le monde musulman ».
L’Ayatollah Khamenei a ensuite ajouté que « l’élimination du régime israélien », évoquée par le défunt Imam Khomeini et des responsables de la République islamique d’Iran, ne signifiait pas l’élimination du peuple juif. « Ce n’est pas au peuple juif que nous en voulons. Nous parlons de l’élimination du régime imposé. L’élimination du régime sioniste signifie que le peuple palestinien, véritable propriétaire de ces territoires, choisisse, lui-même, son gouvernement et qu’il élimine les racailles comme Netanyahu. C’est ce qui se passera ; tout comme ce qui s’est passé aux Balkans et où la nation a retrouvé son indépendance après 60 ans. Nous soutenons le peuple et l’indépendance de la Palestine. Nous ne sommes point des antisémites. Dans notre pays, les juifs vivent en toute sécurité », a déclaré le Leader de la Révolution islamique.
Et de poursuivre : « Si le monde islamique s’était engagé dans l’unité, il n’y aurait pas de tragédies en Palestine. Le monde islamique doit emboiter le pas aux Iraniens et aider les Palestiniens ».
Source: Avec PressTV