Bien que les chasseurs saoudiens ne cessent de continuer le bombardement des différentes régions au Yémen, ces frappes brutales ne dissuadent nullement l’axe de la Résistance à poursuivre ses combats. Et des experts des questions yéménites déclarent pour la plupart que l’axe de la Résistance est le gagnant du champ de bataille.
Selon leurs estimations, les initiatives militaires de l’axe de la Résistance ont réussi à remettre en cause la réputation de l’industrie militaire US autant plus que les armements des Saoudiens, fabriqués par les USA, n’ont pas empêché les progrès d’Ansarullah sur les différents fronts de guerre.
Le commandement de la coalition dirigée par l’Arabie Saoudite a annoncé qu’un officier et six soldats saoudiens avaient été tués lundi 4 novembre en pleins affrontements dans le sud du Royaume saoudien.
Les avions de chasse de l’armée de l’air saoudienne s’acharnent toutefois contre différentes zones au Yémen.
Par ailleurs, selon la chaîne de télévision d’al-Masirah, l’armée yéménites et les comités populaires d’Ansarullah ont abattu un drone-espion appartenant à l’armée saoudienne, aux alentours de la ville frontalière de Najrane.
La nouvelle du récent succès de la Résistance yéménite a été confirmée par le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yehya Sarii.
Selon certaines estimations, les récentes percées de l’axe de la Résistance face aux agresseurs de la coalition saoudo-émiratie puisent dans les initiatives de l’armée et d’Ansarullah et permettant de mener des opérations innovantes.
L’analyste libanais Adnan Allameh écrit en la matière :
« Le porte-parole des forces armées yéménites, le général Yehya Sarii, a annoncé il y a quelques jours que le drone-espion américain de type ScanEagle avait été abattu dans la région d’Asir, lors d’une opération-ennemie ».
Ce n’est pas la première et certainement pas la dernière fois qu’un drone aussi avancé est abattu. Le 1er octobre, des forces de la Résistance yéménite ont abattu un drone-espion du même type dans le ciel de la province de Saada.
Maintenant, la question qui se pose est de savoir pourquoi le mouvement Ansarullah réussit à renverser les drones les plus modernes et que l’armée saoudienne échoue en dépit de ses armes de pointe.
L’analyste affirme par la suite sur l’affaire des frappes au drone yéménites contre les infrastructures vitales en Arabie Saoudite :
« Des drones yéménites ont frappé le champ pétrolier Al-Shaybah, paralysé les aéroports d’Abha, de Jizane et de Najran et ont fini par atteindre Riyad, où ils ont pris d’assaut le principal pipeline Est-Ouest saoudien [transportant du pétrole au port saoudien de Yanbu]. Parallèlement les deux autres raffineries, situées à Buqayq et à Khurais [dans la province d’Ash-Charghia, à l’est de l’Arabie saoudite] ont subi d’énormes dommages et leur reconstruction prendra, selon les experts, au moins six mois ».
D’un point de vue militaire, les opérations des forces yéménites ont remarquablement réussi à arrêter et à détruire des radars extrêmement sensibles et avancés de l’ennemi.
L’auteur conclut ainsi : « Il convient de souligner que les combattants yéménites transforment les menaces en opportunités et mettent de la créativité et de l’innovation dans leurs offensives, car ils ne craignent pas un instant les arsenaux américains. Et, ils ont mis en cause la réputation de l’industrie militaire américaine ».
Pacte de Ryad
Par ailleurs au niveau politique, le gouvernement démissionnaire d’Abed Rabbo Mansour Hadi, a approuvé mardi 5 novembre le ‘pacte de Ryad’ qui accorde aux pays de la coalition la tutelle totale sur les provinces du sud.
Ce pacte restitue à l’Arabie saoudite une grande partie de sa tutelle perdue sur les provinces du nord depuis fin 2014. Il réduit, par contre, la plupart des pouvoirs de Hadi et de son gouvernement sur le sud du Yémen.
L’accord est censé mettre théoriquement fin au conflit entre le gouvernement soutenu par Ryad et les séparatistes du Conseil de transition du sud (STC), appuyé par les Emirats arabes unis.