Les déboires « aériens » se succèdent pour ‘Israël’: après s’être obligé de rebrousser chemin après un premier tir de missile de haute précision du Hezbollah à Nabatiyeh (sud Liban), le régime de Tel-Aviv en est désormais à compter ses drones abattus non seulement au Liban mais aussi à Gaza.
Il en est clairement à compter le nombre de fois où il est pris pour cible des missiles que Gaza tire contre les colonies du sud israélien et ce, dès l’instant où Tel-Aviv se permet le moindre faux pas.
Pour les analystes israéliens, le pouvoir de dissuasion d’Israël n’existe plus. Yitzhac Brick, un ex-général de l’armée israélienne a reconnu le dimanche 03 novembre l’état « particulièrement éprouvant » dans lequel se trouve Israël avec « des menaces inouïes depuis 1948 » qui l’entourent et qui le poussent à « prendre des mesures urgentes » surtout en termes militaires.
« Plus de 200 000 missiles ayant des ogives qui pèsent de 500 à 600 kilogrammes entourent ‘Israël’ alors que les hauts commandants de l’armée ne font rien et que l’armée de l’air est incapable de contrer la menace balistique, a affirmé Brick en évoquant les derniers incidents à Gaza et au sud du Liban.
En effet, un drone d’espionnage israélien a été intercepté dimanche par la Résistance palestinienne dans le nord de Gaza.
Selon la chaîne de télévision palestinienne, Al-Aqsa, la Résistance palestinienne a pris possession de l’appareil.
La semaine dernière, un autre drone avait été repoussé par la Résistance libanaise dans le village de Nabatiyeh dans le Sud Liban par le tir d’un missile de haute précision ; ce qui laisse penser au déploiement de batteries de missiles antimissiles dans cette région.
Le commandement en chef de l’armée de l’air israélienne, Amikam Norkin, reconnaît d’ailleurs la gravité de cette situation.
Mercredi dernier, Norkin a évoqué les défis « de plus en plus complexes » auxquels fait face, depuis quelques temps, Israël.
S’adressant aux officiers nouvellement diplômés du commandement de la défense aérienne israélienne, il a fait état de la menace grandissante des drones armés et des missiles de croisière: « Le défi sécuritaire devient de plus en plus complexe. En plus des missiles et des roquettes, il existe maintenant des drones d’attaque et des missiles de croisière », a déclaré Norkin, rappelant la nécessité aux forces de la « défense aérienne » d’être prêtes à tout moment : « Nous devons nous entraîner, faire de l’exercice et être extrêmement préparés ».
La question qui se pose toutefois est la suivante: avec un ciel libanais protégé par les batteries de missiles antimissiles du Hezbollah et les batteries antiaériennes de la Syrie, l’armée de l’air sioniste est-elle désormais capable d’agir promptement ?
L’escalade du vendredi soir, marquée par le tir de dix roquettes contre Sderot est un autre sujet d’inquiétude, Israël menaçant de plus en plus de lancer une vaste offensive terrestre contre Gaza, tout en étant dans les faits totalement incapable de le faire.
Dimanche soir (3 novembre) le cabinet sécuritaire sioniste s’est achevé dans une totale impasse, Israël ne savant plus comment faire pour contrer les « menaces » qui l’entourent.
« On en est à rechercher la manière par laquelle Israël pourrait ressusciter son pouvoir de dissuasion. Mais ce pouvoir est-il réellement réversible »?
Source: Avec PressTV