Le Hezbollah et le mouvement Amal ont nié les rumeurs selon lesquelles ils auraient demandé au chef de l’armée libanaise d’ouvrir les routes à partir du jeudi 1er novembre.
« Les informations véhiculées sur les réseaux sociaux selon lesquelles le responsable de l’unité de contact et de coordination au Hezbollah Wafic Safa et le conseiller du chef du Parlement Nabih Berri, Ahmad Baalbaki ont fait parvenir un message au chef de l’armée le général Joseph Aoun sur la nécessité d’ouvrir les routes le matin de jeudi sont erronées », indique le communiqué conjoint des deux partis.
Le texte répondait à un message posté sur WhatsApp qui arguait : « après minuit et demi dans la nuit de mercredi à jeudi, vous devez ouvrir toutes les voies fermées, faute de quoi le Liban sera totalement fermée le jeudi matin, même pour les militaires ».
Le commandement de l’armée a lui aussi démenti les termes de ce message.
Après la démission du Premier ministre Saad Hariri, l’armée libanaise s’est mise à lever les barrages , non sans difficultés. Dans les principaux chefs-lieux de la contestation, notamment à Beyrouth, la baisse de la mobilisation est perceptible. Mais les rassemblements ont repris mercredi soir, en particulier à Tripoli au nord du pays et à Saïda dans le sud.
Le mercredi 30 octobre, le président libanais Michel Aoun a chargé Hariri d’expédier les affaires courantes du gouvernement. Devant une délégation de la Ligue maronite, il a assuré que le Liban aura dorénavant « un gouvernement propre », estimant que le mouvement de contestation qui a eu lieu « a ouvert les portes à la grande réforme ». « Si des obstacles se dressent de nouveau, le peuple pourra réinvestir les places », a-t-il consenti.
M. Aoun devait s’adresser au pays ce jeudi soir à l’occasion du 3e anniversaire de son accession à la présidence.
Source: Divers