Un magazine américain a écrit qu’en cas de conflit dans la région, les bases et les porte-avions américains seront menacés par les missiles de croisière et les missiles balistiques de l’Iran.
The National Interest s’est penché, dans un article, sur les capacités et le développement de l’industrie de missiles de la République islamique d’Iran avant d’écrire : « Tous les missiles iraniens sont très puissants et les États-Unis doivent prendre cette menace au sérieux. Car, ils ne sont pas du tout prêts à y faire face. »
Au début de l’article, The National Interest fait allusion à la poursuite de la fabrication et du développement des missiles balistiques à longue portée par l’industrie de la défense iranienne et d’indiquer : « Et ce alors que le gouvernement américain a demandé à maintes reprises à l’Iran de ne pas utiliser toute arme, théoriquement, capable de porter des ogives nucléaires. »
Le 8 septembre et le 1er octobre 2018, l’Iran a lancé des missiles Zulfiqar, Qiyam-1 et Fateh-110 contre quelques bases de groupes terroristes et séparatistes en Syrie et dans la région du Kurdistan irakien, a rappelé le magazine américain, sans manquer de préciser que « ces deux opérations ont été les plus graves attaques de missiles de l’Iran depuis 20 ans ».
En cas de conflit, le missile Khalij Fars sera en mesure d’infliger des coups fatals à l’ennemi sans même avoir besoin d’appui aérien ou maritime.
Qualifiant d’important l’accomplissement de ces opérations en pleine tension avec les États-Unis, The National Interest a expliqué : « Téhéran dispose de l’infrastructure et de l’expertise nécessaires pour améliorer ses actuels missiles et roquettes. »
« L’Iran possède l’arsenal de missiles le plus vaste et le plus diversifié du Moyen-Orient, avec des milliers de missiles balistiques et de missiles de croisière, de moyenne portée, capables de frapper Israël et le sud-est de l’Europe », a déclaré le Centre d’études stratégiques et internationales de Washington DC.
L’article ajoute ensuite que l’Iran ne possède pas de missiles balistiques intercontinentaux comme ceux que les États-Unis, la Russie, la Chine, la France et le Royaume-Uni utilisent pour lancer des ogives nucléaires au-delà des frontières. Selon la revue américaine, l’administration du président Trump se trompe en croyant que les sanctions et les menaces pourront forcer l’Iran à abandonner ses missiles.
La plus nouvelle ogive de missile balistique à longue portée « Khorramshahr » a été exposée lors du défilé militaire de ce dimanche 22 septembre.
À la fin de son article, The National Interest explique que Donald Trump ne cherche pas une solution diplomatique avec l’Iran et que « les États-Unis vont probablement continuer à menacer l’Iran tandis que l’Iran continuera à fabriquer des missiles de plus en plus puissants ».
Plutôt, The Washington Examiner avait reconnu dans un article, la vulnérabilité du bouclier de défense américain contre les missiles de croisière et les petits drones, affirmant que les autorités américaines bégayaient depuis l’échec cuisant des systèmes Patriot face aux opérations des forces yéménites.
Source: Press TV