Le commandant de la force aérospatiale du CGRI a déclaré : « Aujourd’hui, si l’ennemi entreprend des opérations contre nos drones, même s’il réussit, il aura dépensé des missiles à 5 millions de dollars pour pouvoir renverser nos drones ultra-sophistiqués ».
Selon l’agence de presse iranienne, Mashregh, le général de brigade Amir Ali Hajizadeh, le commandant de la force aéropostale du CGRI (Corps des gardiens de la Révolution islamique) a déclaré lors de la 23ème Assemblée générale des commandants du CGRI consacrée à l’étude des capacités de cette Force et des avantages dont elle dispose pour contrer les menaces de l’ennemi : « Grâce à la mise en application des directives précises du Leader de la Révolution islamique et grâce aux efforts de la jeune génération, des universités et des sociétés à forte intensité de connaissances, nous avons réussi à produire des missiles sol-sol, des missiles antinavires, des drones, des radars et des dispositifs de guerre électronique».
Et Hajizadeh de souligner: « Non seulement les bases des pays trans-régionaux, mais aussi leurs avions ont été neutralisés ».
Il a rappelé également que « l’équilibre des forces avait changé et qu’en accédant à de nouvelles technologies, l’équilibre en matière de l’économie défensive changera aussi ».
Le commandant de la Force aérospatiale du CGRI a souligné : «Aujourd’hui, si l’ennemi mène une opération contre nos drones, même s’il réussit, il devra recourir à un missile antimissile d’un montant de 5 millions de dollars pour neutraliser un de nos drones ultra-sophistiqués dont la valeur est estimée à 25000 dollars. Qu’il nous frappe ou qu’il ne nous frappe pas, il sera de toutes les manières, le perdant ».
Toujours aujourd’hui, le commandant de la force terrestre de l’arme iranienne a quant à lui déclaré : « la force terrestre de l’armée de la RII] dispose de drones capables de viser des cibles aériennes ».
Et le général Kiomars Heydari de préciser: « Faire la guerre, c’est une science qui est en permanence en cours de mutation, tout comme les autres sciences d’ailleurs. Aussi, nous avons besoin chaque jour un peu plus d’outils et de technologiques spécifiques pour faire la guerre. »
Heydari a ajouté : « Nous sommes aujourd’hui dans une situation où pour défendre les valeurs de la RII, il faut que l’on puisse avoir en local la science et les connaissances requises pour fabriquer nos matériels de défense. Si nous ne faisons pas ça, nous allons un jour recevoir un coup irréparable ».
Heydari a ajouté : « Le commandant suprême de toutes les forces armées iraniennes, l’Ayatollah Khamenei nous a demandé de nous tenir debout et de rendre locale la science et les technologies de défense. Et nous disons aujourd’hui avec fierté que dans 26 secteurs de la défense terrestre de l’armée, nous disposons des technologies les plus modernes et qui ont été rendues locales ».
Le commandant de Nezaja n’a pas manqué de rappeler que l’Iran disposait de toutes sortes de drones, anti-radars, opérationnels en pleine nuit et aussi ceux capables de viser des cibles aériennes.
« Tous les besoins en matière de drones de la force terrestre de l’armée sont conçus et fabriqués par cette force-même », a-t-il indiqué avant d’ajouter : « Aujourd’hui, notre atout sur les frontières de l’Est, de l’Ouest et du Sud-Ouest du pays ; ça vient justement de nos technologies locales comme nos drones ».
« Des drones, des ballons et des quadricoptères seront déployés cette année également pour assurer la sécurité des pèlerins d’Arbaeen [le 40 ème jour du deuil de l’Imam Hossein], comme les années précédentes », a conclu le général Heydari.
Source: PressTV