« Les États-Unis encouragent les Émirats arabes unis à renforcer leur présence économique en Syrie afin de marginaliser l’Iran dans ce pays arabe », indique un quotidien israélien.
Le Yediot Aharonot évoque les provocations des États-Unis qui souhaitent apparemment une implication plus renforcée des Émirats arabes unis en Syrie sur le plan économique pour ainsi miner la position de l’Iran dans ce pays arabe.
Le quotidien israélien écrit que « c’est Washington qui a empêché le retour des pays arabes vers la Syrie et ces mêmes pays arabes suivent attentivement les diktats et les desiderata des États-Unis. La preuve: aucun pays arabe n’a durci le ton contre l’agression israélienne visant l’Irak, la Syrie et le Liban. Après l’éradication de Daech et l’échec du Printemps arabe, les États-Unis ont décidé d’aider leurs alliés à jouer leur rôle dans les États ciblés par Israël: il revient aux Émirats arabes unis et à la Turquie d’accomplir chacun leur mission en Syrie.
La mission économique est à Abou Dhabi et la mission militaire devra être accomplie par la Turquie. Les Américains et les Turcs veulent créer une zone sûre en Syrie. Mais une zone sûre pour qui ? Pour les terroristes ou pour l’occupation turque ? Là, aucun pays arabe ne proteste contre ce que font les Américains et les Turcs en Syrie. Comme si tout se passait légalement et dans le cadre des lois internationales.
L’Irak est la part de l’Arabie saoudite. L’implication saoudienne en Irak en matière de politique et d’économie est en cours depuis trois ans par la provocation des États-Unis. Le Liban, lui aussi, fait partie de la mission saoudienne et aucun autre pays arabe n’est en mesure de rivaliser avec l’Arabie saoudite à ce propos. Par sa puissance diplomatique et politique, Washington a stabilisé la position de l’Arabie saoudite au Liban.
Concernant le Yémen, les rôles sont répartis entre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis qui agissent tous les deux sous la supervision des États-Unis. Ni les différends entre Riyad et Abou Dhabi dans le sud du Yémen, ni le peuple affamé yéménite et la poursuite du conflit n’importent aux États-Unis.
Cependant, l’administration américaine doit savoir que ses tentatives, appuyées par les alliés arabes de Washington, sont vouées à l’échec pour différentes raisons dont et surtout l’échec de la politique US dans la région qui est à l’origine du renforcement de l’influence de Téhéran. Les États-Unis seront finalement obligés de se soumettre à la réalité afin de ne pas perdre leurs intérêts et d’alléger les conséquences de leur défaite ».
Source: PressTV