« La République islamique d’Iran est en faveur de négociations et, si les Etats-Unis veulent vraiment discuter, avant toute chose ils doivent lever l’ensemble des sanctions », a déclaré Hassan Rohani dont les propos ont été retransmis à la télévision d’Etat.
Le président iranien a affirmé que Téhéran était disposé à discuter, que les Etats-Unis soient ou non partie prenante à l’accord sur le nucléaire iranien de 2015, dont Washington s’est retiré en mai 2018 avant de rétablir de sévères sanctions économiques contre l’Iran.
« Qu’ils veuillent intégrer ou non le JCPOA (sigle désignant l’accord, ndlr), c’est à eux de décider », a déclaré M. Rohani depuis le ministère des Affaires étrangères, où il a rencontré le chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif.
Zarif a confirmé lundi des informations selon lesquelles il avait refusé une invitation à rencontrer le président américain Donald Trump, malgré des menaces de sanctions à son encontre.
Washington a décidé d’imposer des sanctions au ministre iranien le 31 juillet, après son refus de se rendre à la Maison Blanche, ont affirmé des responsables iraniens.
Les relations entre Téhéran et Washington n’ont cessé de se dégrader depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien, suivi du rétablissement de lourdes sanctions américaines contre l’Iran.
Depuis mai, des sabotages et attaques de navires dans le Golfe –imputées par les Etats-Unis à Téhéran, qui dément–, la saisie de pétroliers étrangers ainsi que la destruction d’un drone américain par l’Iran ayant violé son espace aérien ont encore fait monter la pression.
Source: Avec AFP