Les négociations avec les Américains n’auront jamais lieu, a répliqué sans tarder le Corps des Gardiens de la révolution islamique en Iran (CGRI) au tweet du président américain Donald Trump dans lequel il a indiqué que le durcissement des sanctions avait pour but de pousser les Iraniens à négocier un nouvel accord.
« Donald Trump a cru que l’Iran allait sombrer dans un chaos interne, en imposant de nouvelles sanctions et en exerçant davantage de pressions, et qu’il allait finir par négocier. Et bien ceci n’aura pas lieu », a affirmé le commandant adjoint du CGRI, le général Yadoullah Jawani, selon l’agence iranienne Tasnim News.
Or, d’après Jawani, ce sont les Etats-Unis qui font preuve de signes de confusion parce qu’ils sont agacés par l’Iran.
«Les américains son confus, nerveux et parce qu’ils désespèrent, ils utilisent tout ce qu’ils ont comme atouts de force pour briser la résistance du peuple iranien qui perdure depuis 40 ans »,
« Raison pour laquelle les Américains ont décidé qu’il fallait ajouter de nouvelles choses aux sanctions », a-t-il continué, commentant manifestement les nouvelles sanctions imposées le jeudi 9 mai.
En plus des celles qui touchaient les deux secteurs pétrolier et bancaire, ont été ajoutés ceux du fer, de l’acier, de l’aluminium et du cuivre, désormais visés par des mesures punitives américaines. Menaçant de prendre de nouvelles mesures si l’Iran ne «change pas radicalement d’attitude», Trump avait réaffirmé son espoir de «rencontrer un jour» les dirigeants iranien pour «négocier» un nouvel accord.
« Le peuple iranien est parfaitement conscient que les USA ne sont pas fiables… Aujourd’hui, nous percevons un consensus et une unité nationale sans précédent dans l’exécution notre résistance stratégique », a toutefois affirmé le général iranien.
« Les Américains n’oseront pas lancer d’action militaire contre l’Iran », a-t-il conclu.
Jeudi, le président américain a également critiqué l’ancien secrétaire d’état américain John Kerry , lui imputant la responsabilité du manque de communication entre son administration et les Iraniens et l’accusant de « parler beaucoup avec les Iraniens pour les conseiller de ne pas parler avec nous ». Mais Kerry a démenti ces accusations, les qualifiant « d’erronnées ».