Les Emirats arabes unis multiplient leurs manigances dans le monde islamique. Et leur homme de main est toujours l’ex-chef des renseignements palestinien Mohamad Dahlane, étroitement lié à leur prince héritier Mohamad ben Zayed.
Selon le site en ligne « Emirates leaks », cité par le site d’informations qatari Watanserb, aussi bien le sultanat d’Oman que la Turquie ont été ces derniers temps les cibles d’activités d’espionnage aux visées louches destinées à semer des troubles qui puissent y ébranler la situation sécuritaire.
Dans le sultanat d’Oman, une cellule formée de plusieurs officiers émiratis et de deux agents omanis a été démantelée le mois de mars dernier puis traduite en justice.
« 5 hommes émiratis et un omanais ont été écroués et condamnés pour « espionnage en temps de paix », et un septième a été innocenté », précise le journaliste omanais AlMokhtar al-Hanaï sur sa page Twitter.
Ils devront purger dix ans de prison ferme et des sentences plus lourdes auraient pu être prononcées, mais dont je ne sais pas les termes parce que les procès se sont déroulés à huis-clos, et pour chacun d’eux à part, a-t-il précisé.
En Turquie où deux agents d’une cellule dirigée par Dahlane ont été écroués, Samer Chaabane et Zaki Moubarak, -ce dernier s’est d’ailleurs suicidé plus tard-, leurs plans ont été mis à jour.
Ils avaient entamé leur action sous la couverture d’investisseurs étrangers, ont loué des appartements et acheté des voitures.
Dans un premier temps, les charges retenues contre eux leur imputaient des missions « d’espionnage politique, militaire et international pour le compte des EAU ».
Ils étaient chargés en Turquie de collecter des informations sur le président Recep Tayyip Erdogan, sur des ministres et des hommes politiques influents, et sur les institutions sécuritaires et militaires. Leurs activités touchaient aussi la confrérie des Frères musulmans.
Mais dans une deuxième étape, ils se devaient de former des cellules sécuritaires et militaires afin de les charger de perpétrer des actions déstabilisatrices dangereuses.
Leurs missions ne se limitaient pas au sol turc. Le Liban, l’Indonésie et la Malaisie en faisaient partie aussi.
Source: Divers