Plus question pour le Maroc d’être pris à la légère par l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis. 4 déterminants devraient désormais gérer la continuation de la coordination avec ces deux pays avec lesquels une crise a éclaté ces derniers mois, rapporte le site d’information qatari en ligne Watanserb.
« La coordination avec les pays du Golfe, plus précisément l’Arabie et les EAU devrait être conforme à la volonté des deux protagonistes », a affirmé le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale Nasser Bouritat, le jeudi 28 mars à Casablanca. En présence de son homologue jordanien Ayman al-Safadi.
« La politique étrangère est une question de souveraineté pour la Maroc », avait dit souligné auparavant.
Concernant le troisième déterminant de cette coordination, elle « ne devrait pas se faire à la carte », a-t-il indiqué.
Et la quatrième est qu’elle devrait traiter de toutes les questions essentielles au Moyen-Orient et en Afrique du nord, a l’instar de la crise libyenne.
« La volonté de préserver cette relation devrait provenir des deux protagonistes et être partagée, sinon il est normal de ne point exclure les alternatives », a-t-il précisé.
Les liens entre Rabat et Riad s’étaient envenimés ces derniers mois après la diffusion sur la télévision saoudienne Al-Arabiyat d’un documentaire qui accuse le Maroc d’avoir occupé le Sahara occidental après le retrait de l’occupant espagnol en 1975.
Ce territoire de 266.000 km2 est revendiqué par la République arabe sahraouie démocratique (RASD), proclamée par le Front Polisario en 1976. Une revendication d’ailleurs soutenue par l’Algérie.
Directement après le programme, le gouvernement marocain a convoqué son ambassadeur en Arabie. Par la suite, il s’est retiré de la Coalition arabe qui mène une guerre dirigée par l’Arabie saoudite et les EAU contre le Yémen.
Le Maroc était avant outré par la position de Riad et d’Abu Dhabi hostile à sa candidature pour accueillir la Coupe du monde de football en 2026, alors qu’il comptait sur les voix arabes pour l’emporter contre le dossier formé conjointement par les USA, le Canada et le Mexique.