La visite du chef d’état-major iranien en Syrie, le général de brigade Mohammad Baqeri a été interprété par certains analystes comme étant un conseil de guerre, l’axe de la Résistance se préparant à faire face à toute éventualité : aussi bien en Irak où les USA intensifient leurs agissements qu’en Syrie où les forces syriennes s’apprêtent à « dégager » la voie reliant l’Irak à la Syrie, en s’approchant de plus en plus de la base US à Al-Tanf, les forces alliées font le constat suivant : le camp atlantiste n’irait pas quitter la terre conquise à moins qu’il en soit chassé.
En ce sens, l’alliance parlementaire irakienne Al-Binaa évoque le rôle important de la tenue des exercices militaires conjoints Téhéran-Bagdad-Damas dans les régions frontalières pour empêcher les États-Unis et leurs alliés de fournir aide et assistance au groupe terroriste Daech. C’est un avertissement que les Américains et leurs alliés ont tout intérêt à prendre en compte.
Le parlementaire Hanin Qado, de l’alliance irakienne Al-Binaa, a jugé nécessaire, voire indispensable, la tenue des exercices militaires tripartites syro-irako-iraniens aux frontières syro-irakiennes pour barrer la route à Washington qui cherche à imposer son influence et soutenir encore et toujours Daech.
« La sécurité de l’Irak est, directement, liée à celle de l’Iran et de la Syrie et la tenue des exercices militaires conjoints est dans l’intérêt de tous les pays de la région», a dit Hanin Qado cité par l’agence d’information irakienne Al-Malumah.
Et de poursuivre : « Le gouvernement irakien insiste sur la tenue de ces exercices pour évaluer le niveau de la disponibilité des forces armées iraniennes, syriennes et irakiennes pour assurer la sécurité des frontières, et cela sans l’intervention des pays étrangers.»
Le parlementaire irakien a, de même, annoncé qu’au cours de la réunion imminente de hauts commandants militaires irakiens, qui se réuniront à l’invitation du président Barham Saleh, l’on décidera de la position du gouvernement irakien en ce qui concerne le maintien ou l’expulsion des troupes américaines en Irak.
Damas était, dimanche 17 mars, l’hôte d’une réunion tripartite Iran/Syrie/Irak consacrée à l’examen des moyens permettant de lutter contre le terrorisme.
Source: PressTV