Quatre nouveaux blocs du gisement gazier Pars Sud dans la ville de Kangan, dans la province de Bouchehr (Sud de l’Iran) ont été mis en exploitation, le dimanche 17 mars, en présence du président iranien Hassan Rohani.
La nouvelle a été, largement, couverte par les médias internationaux.
L’Iran produit, actuellement, plus de 600 millions de mètres cubes de gaz et 200 000 barils de condensats de gaz naturel. Le président iranien a annoncé, dimanche, la mise en exploitation de quatre nouveaux sites du gisement gazier Pars Sud avec un investissement estimé à 5 milliards de dollars. Les productions de chacun de ses sites ajouteront 56 millions de mètres cubes de gaz naturel et 75 000 barils de condensats de gaz de plus au volume total des productions de l’Iran, a écrit l’Associated Press.
L’agence d’information Reuters s’est référée aux déclarations du ministre iranien du Pétrole Bijan Zanganeh, qui avait déjà fait part de l’intention de son pays d’augmenter à 27, le nombre de ses sites exploités avant fin mars 2019.
Quant au Washington Post, il a fait allusion aux propos de Mohammad Meshkinfam, le PDG de la compagnie gazière et pétrolière Pars, qu’avec la mise en exploitation de ces nouveaux sites du Pars Sud, l’Iran devancerait le Qatar, concernant le niveau de la production de gaz.
Au cours de la cérémonie de la mise en exploitation officielle des phases 13, 22, 23 et 24 du gisement gazier Pars Sud, Mohammad Meshkinfam a souligné qu’avec la mise en exploitation de ces sites, le niveau de production de gaz de l’Iran a augmenté de 280 millions de mètres cubes, en 2013, à 360 millions de mètres cubes en 2019. L’Iran a ainsi devancé le Qatar, a fait savoir le PDG de la compagnie gazo-pétrolière iranienne, précisant que le processus du développement de la première phase du projet Pars Sud serait achevé avec un total d’investissement de 88 milliards de dollars.
Le New York Times a, pour sa part, évoqué l’augmentation de la production du gaz par l’Iran, suite à la mise en exploitation de nouveaux sites du champ gazier Pars Sud : « Avec les productions de ces quatre nouveaux sites, l’Iran devancera le Qatar ; les deux pays étant les premiers producteurs de gaz du monde. Ces sites, dont toutes les étapes de la conception, de la construction et de la mise en service des équipements sont effectuées à 100% à l’intérieur du pays, permettront de transférer 2 milliards de pieds cubes de gaz de la mer vers le sol », précise ce journal.
Les autres médias, entre autres le website indien Business Standard, l’agence d’information chinoise Xinhua et l’agence de presse française AFP se sont, considérablement, focalisés sur la nouvelle de la mise en exploitation de ces quatre nouveaux sites du Pars Sud.
Lors de la cérémonie de l’inauguration des quatre nouvelles phases du projet Pars Sud, le président iranien a souligné le succès du grand peuple iranien, via entre autres ce projet, devant les sanctions et intimidations des ennemis : « Les ennemis croyaient pouvoir faire incliner les Iraniens, en leur imposant des sanctions économiques, mais ce grand peuple a prouvé, encore une fois, qu’il est, tout à fait, capable de surmonter les problèmes grâce à sa résistance et sa persévérance ».
Les phases 22 et 23 du Pars Sud ont été conçues et mises en œuvre, pour la production quotidienne de 56 millions de mètres cubes de gaz naturel, 77 000 barils de condensats de gaz et 400 tonnes de soufre et la production annuelle d’un million et demi tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) et un million de tonnes d’éthane.
Avec la mise en exploitation de ces phases, 113 millions de mètres cubes de gaz, 100 millions de mètres cubes de méthane, 150 000 barils de condensats de gaz et 800 tonnes de soufre granulé seront ajoutés aux productions tandis que 2 millions et 100 000 tonnes de gaz liquéfié et 2 millions de tonnes d’éthane, comme principale matière première de l’industrie pétrochimique, seront produits.
Source: Press TV