La présence de 50 drones d’assaut et de reconnaissance au cours d’un récent exercice militaire du Corps des gardiens de Révolution islamique (CGRI) a été analysée comme étant un phénomène fort rare. Il s’agit d’une démonstration de force qui prouve les capacités iraniennes en termes de combat UAV et combat hybride.
Les exercices de drones d’assaut organisés dans le golfe Persique, exercices impliquant des dizaines de drones furtifs RQ-170 fabriqués par l’Iran sur la base du modèle du drone américain Sentinel, ont eu une vaste répercussion dans le monde.
Baptisés « Vers la noble Qods », ces exercices militaires ont impliqué des drones RQ-170 et des Shahed 171 à une très grande échelle.
En effet ces deux types d’appareils n’en sont pas à leur coup d’essai sur le champ de bataille, les Shahed 171 et RQ-170 ayant été largement utilisés dans des opérations antiterroristes à l’est de l’Euphrate. Leurs interventions n’ont d’ailleurs pas échappé aux Americains et aux Israéliens qui détaillent dans leurs rapports de guerre la riposte militaire du CGRI à l’attaque terroriste d’Ahwaz, laquelle a largement impliqué les drones iraniens.
Les rapports militaires se montrent essentiellement sensibles aux attaques de drones en essaim ou encore aux attaques de drones simultanées. La semaine dernière, dans le cadre des exercices militaires précités, le ciel du golfe Persique a été envahi par 50 drones de combat iraniens de type 170 RQ, auxquels s’ajoutaient des drones de reconnaissance.
C’est la première fois qu’un si grand nombre de drones de combat s’envolait dans le ciel de manière synchronisée, parcourant une distance de 1 000 km jusqu’à des cibles prédéterminées qui ont d’ailleurs toutes été détruites avec succès.
Est-ce un record ? Oui à en croire Southfront, site spécialisé dans le domaine militaire, qui affirme que le CGRI a explosé le précédent record. Premièrement, l’Iran est en possession de la plus grande flotte de drones, à la fois de combat et de reconnaissance, dans le monde et, deuxièmement, le pays possède la technologie bien complexe requise pour les guerres hybrides impliquant des drones et des missiles.
En février 2017, le groupe de réflexion américain International Institute for Strategic Studies (IISS) affirmait dans un rapport que l’Iran fait partie des rares pays ayant accédé à la technologie des attaques en essaim de drones. Le CGRI avait employé alors sept drones pour viser des positions du groupe terroriste Daech en territoire syrien.
En outre, la combinaison de drones de combat et de reconnaissance est propre à acquérir une visibilité infiniment plus large des cibles à atteindre, ce qui est un plus quand les missiles s’apprêtent eux aussi à abattre dans la foulée des cibles, tout comme d’autres composantes des unités terrestres, navales et balistiques et même des avions de combat.
Source: PressTV