Les Etats-Unis ne permettront pas au Liban d’extraire son pétrole parce qu’ils ne veulent pas qu’ils puissent jouir de ses richesses. C’est l’avis de l’expert en Economie libanais Ziad Nasreddine qu’il a donné lors d’un entretien avec la chaine de télévision iranienne arabophone al-Alam.
« Les Etats-Unis ne peuvent en aucun cas jouer le rôle de médiateur entre le Liban et l’entité sioniste parce qu’ils mènent une politique partiale envers Israël », a-t-il poursuivi.
Selon M. Nasreddine, les USA sont les ennemis du Liban pour ce qui est du dossier des hydrocarbures et il faut à tout prix « défendre le dossier énergétique libanais de l’ennemi américano israélien ».
Commentant la récente visite de l’envoyé américain David Satterfield pour le Liban, l’expert économique a révélé que ce dernier a insisté afin d’effectuer un tracé des frontières sur la ligne de Hoff. « Ce qui veut dire qu’il y a une région entièrement libanaise que les Etats-Unis voudraient considérer comme étant une zone contestée avec l’entité sioniste, afin que des parties des Blocs 9 et 2 soient grignotées en faveur de l’entité sioniste », a-t-il expliqué, ce qui est d’après lui des conditions entièrement rejeté de la part du Liban.
Le tracé dit de Frederik Hoff, revient au nom d’un ambassadeur américain qui a déjà tenté une médiation entre le Liban et Israël en 2013.
Il accorde au Liban 60% de la zone qu’Israël voudrait piller et propose que les 40% restants ne soient exploités par aucun des deux pays.
Mais Beyrouth soupçonne les Israéliens de vouloir pomper secrètement le gaz et le pétrole de cette zone tampon située à moins de 5 kilomètres d’un champ de gaz israélien.
Le 9 février 2018, le Liban a signé des contrats d’exploration offshore, avec un consortium mené par Total et comprenant l’Italien Eni et le Russe Novatek. Un accord qui devrait paver la voie au pays du Cèdre pour entrer dans le club des pays producteurs et exportateurs de gaz et de pétrole.
Source: Divers